Guardians of Azuma — Un tournant dans la licence !

Ces derniers jours furent riches en actualités, en désillusions… mais aussi en nouveautés. Pourtant, certains titres semblent passer inaperçus sur la toile. Rune Factory: Guardians of Azuma fait partie de cette niche. Avec une galerie de personnages extrêmement détaillés, la licence prend un nouveau virage. La franchise semble bien décidée à nous faire vivre une aventure plus profonde à travers ses nouveaux visages, et c’est ce que nous allons tenter d’explorer dans cet article.

Une calamité née de la chute d’un objet colossal sur les terres orientales d’Azuma. L’impact dévastateur projeta des fragments de terre dans les cieux et les abysses marins. La terre, brisée, cessa de transmettre l’énergie des runes. Les dieux de la nature disparurent bientôt après. Les montagnes s’effondrèrent, les champs se flétrirent, ne laissant derrière eux que le néant… et un peuple privé d’espoir.

Nous ne reviendrons pas, dans cet article, sur notre analyse de la nouvelle mouture de Marvelous. Vous pouvez lire notre premier papier sur le sujet en suivant ce lien : Rune Factory: Guardians of Azuma — L'inspiration Hoyoverse.

Parmi les visages inédits que nous propose Rune Factory: Guardians of Azuma, des personnages dévoilées par Marvelous attirent particulièrement notre attention.

Woolby, tout d’abord, accompagne le protagoniste dans son périple. Compagnon fidèle, il joue également le rôle de guide… bien qu’un brin maladroit, terriblement gourmand, et parfois un peu trop sûr de lui. Ce contraste attachant en fait un personnage aussi comique qu’indispensable.

Hina, quant à elle, est une semi-humaine à l’apparence de renarde. Arrivée à Azuma à bord d’un vaisseau aérien en compagnie de Maura, elle se présente comme une archéologue inspirée par des souvenirs d’enfance. Une vocation qui la pousse aujourd’hui à tendre la main aux autres. Les plus fidèles de la série se souviendront peut-être de son tout premier passage dans Rune Factory 5, où elle apparaissait encore enfant…

Nous faisons aussi la connaissance d’Iroha, une figure chaleureuse au cœur du Village du Printemps. Propriétaire du salon de thé éponyme, Iroha’s Teahouse en anglais, cette jeune femme bienveillante et attentionnée nourrit un rêve : redonner à son village natal toute sa splendeur d’antan. Une ambition qui pourrait bien faire d’elle l’un des piliers touchants de cette nouvelle aventure.

Nous découvrons ensuite Murasame, maître du style de sabre Munen, une discipline dont le nom signifie littéralement "se libérer des pensées inutiles". D’un calme inébranlable, il consacre ses journées à l’entraînement et à l’entretien rigoureux de sa lame. Figure de sagesse et de discipline, Murasame incarne la rigueur martiale au sein du monde d’Azuma.

Place maintenant à Matsuri, déesse de l’Été et maîtresse des lames. Énergique et fougueuse, elle affectionne tout particulièrement les activités physiques en tous genres. Mais attention : derrière son sourire éclatant se cache une redoutable combattante qui préfère souvent régler les problèmes à grands coups d’épée plutôt qu’avec des mots.

Poursuivons avec Kai, chef des Oni, reconnaissable à sa carrure imposante et à son masque qu’il ne quitte jamais. Doté d’une force colossale, il impose naturellement le respect. Bien que son tempérament puisse paraître égoïste, il accorde une grande importance à ses subordonnés, qu’il traite avec loyauté et considération. Un leader à la fois redoutable et surprenant.

Fubuki, dieu de l'Hiver et de l'Eau, incarne une dualité touchante. Bien qu’il soit décrit comme un être au cœur chaleureux, il est également sujet à une certaine anxiété et éprouve une profonde aversion à l'idée de faire du mal aux autres. Une divinité empreinte de douceur, dont les émotions contrastées le rendent d’autant plus complexe et fascinant.

Rencontrons Kanata, déesse de la Lumière et des Cieux. Sa sagesse et son sérieux lui confèrent une stature divine, faisant d'elle la représentante officielle des dieux. Pourtant, derrière cette apparence solennelle, Kanata ne manque pas de s'abandonner à des rêveries et à des pensées légères, prouvant ainsi que même les plus grandes puissances célestes ne sont pas exemptes de moments de légèreté.

Nous faisons maintenant la connaissance de Kurama, dieu de l’Automne et du Vent. Calme et réfléchi, il se distingue par sa vaste culture et sa maîtrise de nombreux domaines. Stratège hors pair, il excelle dans tous les types de jeux, où sa tactique implacable et son esprit aiguisé lui permettent de dominer sans faillir. Un véritable maître de la réflexion.

Ulalaka, déesse du Printemps et de la Joie, rayonne d'une bienveillance sans limite. Son cœur déborde d'une générosité infinie, et sa présence seule suffit à répandre la bonne humeur autour d'elle. Incarnation même de l’esprit festif, elle apporte lumière et chaleur là où elle passe, une déesse dont la bonté semble ne connaître aucune frontière.

Enfin, Mauro, un chasseur de trésors autoproclamé venu d’un lointain pays, a voyagé jusqu’à Azuma à bord d’un aéronef, poussé par sa quête du légendaire trésor. Côté personnalité, Mauro est un homme sensible, dont le cœur fond facilement et qui n’hésite pas à laisser ses émotions prendre le dessus, jusqu’aux larmes. Un aventurier au cœur tendre, qui apporte une touche d’humanité à cette quête sans fin.

Clarice est une soldate au tempérament austère, forgée par de nombreux combats. Chef d’un groupe énigmatique ayant rejoint Azuma pour un objectif encore inconnu, elle incarne la détermination et le sang-froid. Peu encline à la peur, Clarice avance avec assurance, portant en elle le poids de l’expérience et le mystère de ses intentions.

Entre déités et personnages plus qu'attachants, Guardians of Azuma s'annonce riche en émotions. Les personnages masculins y sont empreints de sensibilité, loin des stéréotypes habituels des productions vidéoludiques japonaises. Les femmes du jeu ne sont pas en reste, montrant que la force n’est pas réservée à un seul camp. Arborant une esthétique mêlant fantasy et influences du Japon féodal, Guardians of Azuma se distingue par ses tons pastels et des personnalités bien plus travaillées que dans les opus précédents. Ce nouveau chapitre vibrant marque un tournant dans l'histoire de la licence.