Final Fantasy IX - La célébration d'un opus plein d'émotions !

En des temps reculés, le 16 février 2001, date choisie au hasard, sortait Final Fantasy IX ! Ce diable de jeu sortait en Europe et en avait conquis plus d'un à l'époque ! L'équipe de JRPGFR vient souhaiter un joyeux anniversaire à ce soft qui nous a transporté dans une aventure incroyable, au son des chants de la Princesse Grenat et d'un héros avec une longue queue : Djidane !

Kuro - En garde, voilà le meilleur Final Fantasy pour moi !

Il y a deux décennies de cela, en l'an 2000, vit le jour le neuvième volet de la prestigieuse série de jeux vidéo Final Fantasy, nommé Final Fantasy IX. Ce jeu vidéo est désormais tenu pour l'un des meilleurs opus de cette franchise, ayant captivé les joueurs par son monde fantastique unique et ses personnages marquants.

Le scénario se déroule dans l'univers fictif de Gaïa, où coexistent humains, mages et créatures légendaires qui sont pour moi les plus réussies de toute la licence. Le joueur y incarne Zidane (coup de boule), un voleur qui s'embarque dans une périlleuse aventure pour sauver la Princesse Grenat ainsi que le monde entier de l'emprise malveillante d'un mage diabolique, Kuja.

Final Fantasy IX est souvent loué pour son retour aux racines de la série, ses graphismes de qualité (pour l'époque) et son atmosphère plus légère, moins sombre que les épisodes précédents. Les personnages, tels que le jeune mage Bibi ou la princesse Grenat, se sont élevés au rang de favoris des fans en raison de leur charisme et de leur personnalité bien développée. Une préférence tout de même pour Bibi qui est sans aucun doute, le meilleur personnage tous J-RPG confondus.

Final Fantasy IX a rencontré un succès critique et commercial retentissant, contribuant ainsi à ériger la franchise en véritable icône du monde du jeu vidéo. Encore aujourd'hui, il est régulièrement cité comme l'un des meilleurs opus de la série, offrant une histoire profonde, des personnages inoubliables et un univers enchanteur. En espérant que Square Enix, encore cette année, nous fera le plaisir de nous annoncer un véritable Remake pour cet opus réunissant le meilleur de l'univers Final Fantasy.

Kurry -  De l'amour du théâtre aux quêtes de chocobos

Dernier opus de la franchise à être sorti sur la PlayStation première du nom, il n'en est cependant pas le moindre. Véritable lettre d'amour aux anciens jeux de la licence, cet opus a eu le don de me propulser dans une aventure pleine de sentiments et d'émerveillement. Véritable claque graphique pour l'époque, j'ai été transporté dans ce monde à la fantasy envoutante dès les premières notes de la musique d'introduction.

Car oui, dès le départ, Final Fantasy IX nous en met plein les mirettes. Que cela soit à travers la troupe de théâtre et sa pièce ou encore à travers les déambulations Bibi dans la cité d'Alexandrie, le jeu a la volonté de nous proposer un voyage à la fois unique, mais également connu de tous en reprenant tout ce qui a fait le succès des opus précédents. Car oui, il se dégage de ce jeu le parfum typique de ces prédécesseurs. Après un Final Fantasy VIII qui offrait une expérience vraiment nouvelle et différente, ce 9ᵉ volet a la volonté de nous replonger dans nos jeux d'enfance.

Et de ce titre, je garde de nombreux souvenirs heureux. Que cela soit grâce à Bibi et sa quête d'identité ou encore à travers Bloumécia et sa pluie éternelle, Final Fantasy IX a su me faire rêver et voyager. Mais au-delà de son ambiance onirique et de ses personnages attachants, je me souviens de son système de jeu simple, mais efficace et de ces quêtes secondaires prenantes. Combien d'heures ai-je pu passer à chasser des trésors à dos de chocobos ? Nul réellement ne le sait, à part ma carte mémoire bien sûr.

Final Fantasy IX est donc pour moi le jeu du souvenir heureux et de l'aventure. De l'aventure à déambuler en ville pour acheter ce jeu qui était sur quatre CD, jusqu'à l'aventure vécue une fois le jeu inséré, ce titre restera dans ma mémoire comme la dernière vraie fantaisie avant le changement de génération.

Sadness - Comme une madeleine de Proust

Après avoir terminé Final Fantasy VII, que j'affectionne tout particulièrement, j'ai eu un peu de mal avec le huitième opus. Mais le 16 février 2001 est arrivée l'une des meilleures itérations de la série à mes yeux : Final Fantasy IX.

Le côté médiéval fantastique de Final Fantasy IX m'a fait passer d'excellentes heures de jeu, et j'éprouve une forte affection pour ce titre. Les personnages sont particulièrement intéressants, notamment Bibi. Au fil de l'histoire, on apprend que les mages noirs ont une durée de vie assez limitée, ce qui les conduit à se poser des questions sur l'existence et la mort. "Vivre, c'est prouver qu'on vit ?"

Il ne fait aucun doute que le grand méchant, Kuja, est pour moi aussi charismatique que Sephiroth. Nous pouvons le noter de par son attitude cruelle et calculatrice. De plus, son développement tout au long du jeu ajoute une dimension supplémentaire à sa personnalité et rend ses motivations encore plus complexes.

Le système de combat n'est pas en reste avec le grand retour de quatre personnages jouables et surtout le système ATB propre à la série. Le système de l'ATE (Active Time Event) était aussi très intéressant car il nous permettait d'assister à des scènes optionnelles mais aussi de comprendre ce que faisaient les personnages à certains moments du jeu. Les chimères étaient également une grande réussite. Bref, il n'y a rien à jeter dans ce Final Fantasy IX.

Je me permets aussi d'ajouter un dernier point au sujet du travail de Nobuo Uematsu sur la musique de ce Final Fantasy. J'ai adoré toutes les pistes de ce jeu, mais j'ai tout particulièrement apprécié "Vamo' Alla Flamenco", qui accompagne le mini jeu de combat à l'épée entre Blank et Zidane au début du jeu.

J'espère que Square Enix va enfin nous offrir un remake de ce jeu emblématique, et j'espère sincèrement que cela se produira. Avec les avancées technologiques de ces dernières années, comme avec Final Fantasy VII Remake. Je me plais à imaginer Final Fantasy IX avec un tel moteur graphique. Le monde de Gaïa mérite d'être redécouvert par les nouveaux joueurs, tout en ravissant les premiers fans.

Flynn - Le meilleur opus de la saga, une œuvre excellant dans tous les arts qu'elle illustre !

Final Fantasy IX fut un évènement marquant de ma vie pour bien des raisons, et que je ne manquerai pas de vous les citer. Je lui souhaite tout d'abord un joyeux anniversaire.

Lorsqu'en 2001, j'ai mis la main sur cette pépite, qui à la base était prévue pour la PS2, je ne pensais pas en ressortir grandi et bouleversé. Cette sorte de poésie sur des questions existentielles que l'on peut entendre tout du long de l'aventure m'ont fait mûrir et m'ont appris à réfléchir autrement.

Les personnages m'ont touché par leur background très exploré, leurs histoires poignantes et leurs raisonnements respectifs qui m'ont permis de m'ouvrir des horizons à un âge où j'allais encore au collège et ne sortais pas beaucoup de ma chambre.

J'ai également appris que les plus grandes œuvres artistiques pouvaient se matérialiser en jeu vidéo.

Je remercie le grand Nobuo Uematsu qui m'a fait littéralement pleurer sur you're not alone. Il a réussi à tirer de la scène correspondante à ce titre musical, toutes les émotions que ressentaient les personnages et à nous les communiquer.

Le thème du jeu est fort et je conseille à toutes celles et ceux qui n'ont pas tenté l'expérience de le faire. Final Fantasy IX nous fait réfléchir sur le pourquoi de la vie et de la mort tout en nous remontant le moral en nous donnant les plus fortes raisons qui soient de se battre pour la vie.

Une histoire bien rythmée, un lore explorable, des quêtes, des mini-jeux, des secrets, des mascottes et boss cachés se trouvent en masse dans ce titre, le tout pour un contenu d'extrême qualité. Ajoutez à cela que le gameplay et le récit sont très bons.

Il y a tant à dire sur ce jeu, qu'il aurait fallu y dédier un test !

J'ai dédié un article au background du jeu, que vous pouvez retrouver ici !

Le mot de la fin par Naturel pour ce Final Fantasy IX

Final Fantasy IX est sorti initialement au Japon en 2000. L'Europe connaîtra sa sortie le 16 février 2001, 22 ans jour pour jour. Le plus beau moment pour moi restera à jamais le moment où la princesse chante ce que lui chantait sa maman quand elle était enfant. L'événement tragique que subira Clayra demeure à jamais dans tous les têtes des joueurs. Mon personnage préféré restera Kweena avec ses coups de fourchette bien placés. Même si Bibi m'a toujours intrigué, Kweena et sa magie bleue m'ont toujours fascinées !

Et pourtant, je suis sûr que nous sommes nombreux à avoir usé les manettes. Vous savez ? La corde à sauter ! Le mini-jeu le plus pénible de l'histoire galactique ! Qui d'entre vous l'a fait ? Je suis curieux de savoir, pour ceux à qui il reste des doigts, qui a réalisé les 1000 sauts pour obtenir la Corde d'Or.

Final Fantasy IX est incroyable, et je crois que tout bon média, devrait célébrer cet opus exceptionnel. JRPGFR n'était pas là en 2001, mais en 2023, nous écrivons l'Histoire chaque jour un peu plus !

Final Fantasy IX est disponible sur de nombreuses plateformes, et même sur mobile. Le jeu a été remastérisé et a été porté sur Xbox One et Switch.