Les escapades de la rédaction du mois d'octobre 2023... Découvrez nos expériences de jeu !

Un mois de plus s'est écoulé… Les arbres jaunissent, voire rougissent, les températures baissent et les actualités du JRPG ont pris froid. En ce temps automnal, nous vous effeuillons les jeux auxquels la rédaction a joués et il y a quelques surprises. En dehors des tests, très nombreux, certains ont rallumé les consoles anciennes comme pour rechercher la chaleur perdue de l'été, d'autres restent dans la continuité du J-RPG, genre qui aurait tendance à vouloir s'exporter de plus en plus.

Naturel - L'allumeur

Enfin ! Si les températures ont chuté sans crier gare, j'avais gardé ma hype pour Sword Art Online: Last Recollection. Dans son entièreté, j'avais décidé depuis un moment que SAO m'attendait. La licence vidéoludique me tendait les bras et, si j'ai peu accroché l'anime, il en va de même pour le jeu. Difficile de donner un avis tant ce titre propose peu d'accompagnements dans sa compréhension. Novice dans la licence, j'ai quand même compris pas mal de tenants et aboutissants, mais le rendu reste trop approximatif. Pourtant, il me laisse un goût de reviens-y, sans pour autant comprendre cette envie. Si la luminosité se veut plus courte en cette période annuelle, il est rare de voir surgir des ténèbres un pacte de paix. Sujet actuel sensible, la paix devrait être sur toutes les lèvres. Voilà qui clôt le débat. L'histoire de Last Recollection a su me surprendre et les êtres humains devraient renouveler LEUR Histoire.

https://youtu.be/k3B35NoqKb4

Alors, pourquoi l'allumeur ? Parce que voilà deux bons mois que j'ai rallumé la Xbox 360 et ses exclusivités J-RPG. Entre deux parties sur PES 2010 (il est dans le passé le bonhomme, n'est-ce pas ?), j'ai relancé Infinite Undiscovery de Square Enix. Hé bien, que dire ? Mon expérience a été courte tant j'ai détesté le gameplay. À l'époque, il m'avait déjà laissé un goût amer, mais j'avais conservé de bons souvenirs du protagoniste. Trop délicat à prendre en main avec… une seule main.

Et puis, en fouillant ma bibliothèque de jeux physiques (le magasin en ligne étant fermé, certains jeux dématérialisés sont devenus inaccessibles), j'ai remis la main sur un jeu immortel. J'ai nommé Lost Odyssey. Comme je l'avais annoncé dans le test d'Eternights, je considère ce jeu comme le plus émouvant de mon histoire. Après une boîte de mouchoirs, pour des raisons exclusivement émotionnelles, j'arrive à la fin. Cependant, je veux laisser à ces immortels leur immortalité. Arrivé si près du but, à deux doigts de faire avaler son extrait de naissance à Gongora, je préfère m'arrêter là, ne voulant pas connaître cette fin, que je prétends très triste. Une fois le jeu fini, je le rangerai définitivement, ponctuant mon expérience incroyable d'avec Lost Odyssey. Hors de question !

Depuis cette semaine, j'ai lancé un troisième jeu. Toujours sur Xbox 360, je m'amuse à Magna Carta 2 de Bandai Namco. J'avais gardé un souvenir agréable et je suis toujours surpris par son gameplay délicat, mais jouissif. J'ai hâte de redécouvrir cette histoire, commune, de Juto et compagnie. À la vue d'Elgar, un des antagonistes, j'ai eu des frissons tellement le bonhomme est dénué d'émotions. Tueur froid et implacable, il est l'un des méchants les plus froids que j'ai connus.

Et si vous en voulez un peu plus, j'ai eu le privilège de tester Mahokenshi. Jeu tactique mêlant deckbuilding et tour par tour, il est développé par un studio français basé à Cergy. Je vous laisse en compagnie de ce dernier test.

Sadness - L'adorateur de la difficulté

Pour ma part, ce mois d'octobre a été le moment où, avant de m'immerger dans le monde de Lords of the Fallen, j'ai continué à perfectionner mon expérience sur Baten Kaitos en essayant de le compléter à 100%. Je me suis rapidement rendu compte que la quête des 1022 magnus et des 141 combos était impossible sans un petit coup de pouce. Heureusement, j'ai réussi une nouvelle fois à vaincre le dernier boss relativement facilement, merci le niveau 99. Bien entendu, par la suite, je me suis replongé dans Baten Kaitos: Origins, qui a l'avantage d'être moins complexe en ce qui concerne son système de combat et surtout les magnus. Je suppose que vous connaissez déjà mon avis à ce sujet, je vous invite donc à consulter notre test pour plus de détails.

Juste après cela, je me suis plongé dans un univers plus sombre avec Lords of the Fallen, un jeu de type Souls-like qui ambitionne de surpasser les plus grands. En plus de mon test, que vous pouvez retrouver sur le site, j'ai remarqué un travail considérable de la part des développeurs pour peaufiner leur création. Le principal problème que j'ai rencontré dans le jeu est qu'il y a trop de monstres, en particulier lors de la première partie. Tout ceci pourrait rendre l'exploration pénible pour certains joueurs. Dommage, car, pour ma part, le jeu en vaut la peine. Cependant, j'attends avec impatience de voir ce que va donner leur tentative de créer un mode "hardcore". Je pense que cela nous réserve des moments amusants, voire frustrants…

Après une petite pause bien méritée, et n'ayant joué qu'une partie avec les Aigles de Jais, j'ai repris Fire Emblem: Three Houses, cette fois-ci avec les Lions de Saphir. J'espère avoir le temps de le terminer et surtout de ne pas avoir l'impression de revivre la même histoire. J'ai toujours eu du mal avec les jeux proposant trois intrigues différentes, c'est pourquoi, dans la série Fire Emblem, je préfère des titres comme Echoes: Shadows of Valentia et Awakening, par exemple. Nous verrons bien où cela nous mènera.

Kuro - Le trop de jeux-iste...

Cette affluence de jeux aura raison de ma santé. Entre les tests, les démos, les codes de jeu surprises et les articles du site, ai-je vraiment eu le temps de jouer pour le plaisir ? Après la claque de Crymachina, je me suis dit que les jeux très narratifs et trop profonds ne seraient plus en tête de mon backlog. En effet, même si j'adore l'astrophysique, la psychologie et la philosophie, la dernière production d'Aquria ne m'a pas laissé de souvenir mémorable. J'ai apprécié les séances de combat de boss qui étaient vraiment intéressantes, la personnalisation des personnages, ainsi que l'esthétique, qui était de bonne qualité, ma foi. C'est un jeu difficile à recommander, car les thèmes qu'il aborde peuvent s'avérer complexes. Quoi qu'il en soit, je pense que c'est une expérience qui mérite qu'on s'y attarde brièvement, entre deux jeux de plus grande envergure.

Tout comme mon ami Naturel, j'ai eu l'occasion de jouer à Sword Art Online: Last Recollection. Même si je ne partage pas entièrement son point de vue, je dirais que c'est un jeu qui essaie d'offrir plus qu'une simple expérience vidéoludique sous licence. La profondeur du gameplay en combat m'a enthousiasmé. Entre les compétences, l'optimisation des personnages et des équipes en fonction des classes, j'ai pris réellement plaisir à expérimenter avec de nombreuses équipes. En effet, le jeu vous propose toute une gamme de personnages que l'on retrouve dans l'anime. En plus de la satisfaction de les revoir, ils bénéficient tous de classes qui raviront les esprits stratégiques. C'est dommage que la qualité technique ne soit pas au rendez-vous, avec des chargements de modèles 3D qui surviennent tardivement et brisent votre immersion. Toujours est-il que Sword Art Online: Last Recollection n'est pas exempt de qualité. Il est sans doute, pour ma part, l'une des meilleures entrées de la série depuis ses débuts.

Pour conclure sur une note un peu plus horrifique, je tiens à vous parler de l'œuvre qui a marqué mon année 2023. Little Goody Two Shoes est une aventure narrative proposée par Square Enix Collective et développée par AstralShift. Je dois dire que ce jeu m'a profondément ébranlé. Sa direction artistique, tant sur le plan visuel que musical, a exercé un impact puissant sur mon esprit. Sa narration d'une grande qualité vous captivera sans aucun doute. Cette aventure nostalgique nous plonge dans un univers tout droit sorti d'un anime japonais des années 80 pour notre plus grand plaisir. Elise, une charmante jeune femme, doit traverser les bois pour que son vœu de richesse se réalise enfin. Entre ténèbres et lumière, vous devrez gagner la sympathie de vos semblables pour éviter de finir sur le bûcher. Le jeu intègre des mécaniques de survie et d'horreur, ainsi qu'une gestion minutieuse des ressources qui vous seront octroyées en échange de certains efforts. Little Goody Two Shoes est une expérience que je ne peux que vous recommander, à condition d'avoir le cœur bien accroché.

Shoko - Un roman de plus ?

Avec le froid, je préfère me retrouver sous mon plaid avec des jeux plutôt tranquilles, si on met de côté Outlast auquel je peine à continuer. J'ai lancé le très verbeux, tout en restant prenant, Tokyo Xanadu eX+ ! Le jeu, tout en donjons entrecoupé de phases de loisirs où nous avons la possibilité de renforcer nos liens avec les nombreux protagonistes m'a beaucoup plu. J'apprécie le fait que chaque habitant ait une âme à lui, un prénom, une histoire. Personne n'est mis de côté, jusqu'au papy croisé à l'arrêt de bus ! C'est impressionnant de remarquer tout ce travail. Notamment quand on sait qu'il a été intégralement traduit en français par la Team C.R.X qui l'a peaufiné et continue de le faire. Le système de combat est assez compliqué à expliquer (et à se rappeler si on laisse la manette de côté trop longtemps). Il y a beaucoup de fonctionnalités qui permettent d'effectuer de puissantes attaques, et c'est assez jouissif de réussir à terminer son donjon en ayant la satisfaction d'avoir fait ce qu'il fallait pour obtenir tous les points nécessaires à une note maximale.

Concernant les visuals novels, j'ai été honorée de recevoir une clé de la team Träumendes Mädchen, pour tester le jeu Chronotopia. Le pays des contes de fée, ou plutôt le côté déviant de celui-ci m'a ramenée à mes sources côté lecture. J'ai toujours apprécié les histoires assez sombres même si celle-ci reste assez délicate. D'ailleurs, le test est disponible par ici. La direction artistique est incroyable, et l'écriture est dynamique pour que vous ne puissiez pas vous ennuyer pendant votre lecture ! Pour ma part du moins, j'ai eu l'impression de retomber dans mes débuts de lectrice de romans visuels.

J'ai donc repris Chaos;Head sur la Switch, console que j'utilise très peu pour ce type de jeux, étant donné que je les trouve moins chers sur PC. J'avais attendu d'oublier un peu l'anime afin de ne pas me retrouver à revivre la même histoire. J'avance doucement, je savoure cette œuvre fantastique, mais je ne suis pas la seule à l'avoir fait car j'ai retrouvé un test sur notre JRPGFR !

Également, j'ai découvert Synergia, très court et inhabituel par rapport à mon genre de roman. C'était plus simple de me trouver sur un jeu à thème cyberpunk que sur le DLC de cyberpunk que je ne possède pas encore ! Les personnages étaient très terre à terre, c'est parfait car c'était mon humeur de ce mois. J'avais besoin d'un peu de brutalité littéraire et de remise en question, elle tombait donc à pic. Décrivant une réalité corrompue en une histoire d'amour mignonnette par deux protagonistes féminins qui se donnent la réplique.

Enfin, j'ai commencé Ghostpia, dont je parlerai dans un futur test. Pour l'instant, le jeu se présente comme un jeu un peu "glitché" avec des personnages et des décors pastels, dont le décalage offre une vision intéressante. Mais ça arrive très vite sur votre média préféré !

Un mois d'octobre bien charnu !

Le climat s'humidifie, ainsi, le temps de la chaleur du foyer nous pousse à combler l'ennui. Certains ressortent de vieilles machines, quand d'autres tentent de rester à jour. Entre œuvres narratives et gameplay d'un autre temps, ainsi que quelques productions soumises pour des tests, l'équipe de JRPGFR vous proposera toujours une ouverture grandissante pour vous faire découvrir de belles heures de dépaysement. Quoi qu'il en soit, nous sommes plus que jamais à votre écoute, qu'il s'agisse de critiques, de conseils, ou d'avis éclairés sur vos expériences, n'hésitez pas à nous en faire part dans l'espace commentaire qui est le vôtre.