Atlus couronnés roi de la (trop) communication ! Avant la sortie de Metaphor: ReFantazio, Atlus nous a prodigué la chance de tester la démo de leur prochain jeu. Jusque-là nous savions beaucoup de choses, et la démo ne fait que confirmer la théorie. Mais est-ce qu'en pratique, cela diffère ? Voyons ensemble ce que j'en ai pensé, et surtout, je vous invite à me partager vos expériences sur le site et/ou les réseaux sociaux !
Metaphor: ReFantazio - L'histoire d'une histoire
La démo de Metaphor: ReFantazio nous emmène dans les premières heures du jeu. Le prologue exactement. Comme je l'ai écrit plus haut, depuis l'annonce du jeu l'année dernière, nous avons eu beaucoup de grain à moudre grâce à Atlus. C'est habituel chez eux. Jusqu'à présent nous avions la théorie autour du jeu, mais depuis hier, je, nous sommes passés à la pratique.
Manette en main, je découvre donc les premiers pas dans cette histoire fascinée. Les premières images sont élégantes, mais se tâchent vite d'une tuerie sanglante. Atlus n'y est pas allé par quatre chemins, du sang il y en a, tant pis pour les sensibles. Véritable dessin-animé, nous découvrons très rapidement ce que nous savions alors. L'infâme Louis se révèle déjà être un assassin patenté et c'est lui que nous chasserons.
S'ensuivent les craintes ressenties par les plusieurs représentants des tribus présentes en jeu. C'est là que nous mettons enfin les yeux sur notre protagoniste hétérochrome. Très similaire, par ses traits, aux autres héros connus des licences d'Atlus, notre voyageur nous fait également découvrir sa guide : Gallica. Petite fée, court-vêtue, elle tient déjà son rôle à merveille, mais peut vite se transformer en ce personnage agaçant - ami du sujet principal - en s'accaparant la moitié des dialogues. Temps pour moi de vous dire que les doublages japonais collent bien plus aux personnages qu'en anglais. Ensemble, ils vivent une mission de porteurs de message à un personnage encore inconnu.
Les premiers pas dans le gameplay sont délicats, et quand on vous demande de fuir, fuyez... Notre jeune homme, vous le dirigerez à travers une première zone assez grande, mais dans laquelle vous devrez échapper à tous les monstres, sous peine d'une mort violente. Gran Trad est votre premier lieu de passage. Le temps de vous faire embaucher par l'armée. À la fois sous couverture et portant le fardeau d'une tribu prétendument disparue, là encore les premiers pas sont délicats. Personne n'aime les Elda, et tous vous le feront savoir ! Mais ça, nous le savions toujours !
La pratique de l'histoire de Metaphor: ReFantazio se dessine sous les mêmes apparences que les articles déjà présentés. Rien de bien nouveau à l'horizon. On connaît le méchant, on voit la carte, mais le combat, c'est pour après.
Vous voilà embauché par l'armée qui doit faire face à des possibles envahisseurs depuis la mort de l'Empereur. Seulement, votre première affectation se déroulera avec une grosse difficulté, et c'est là qu'intervient le gameplay. Un Humain s'est emparé du fort et a réduit à néant les forces présentes. Rappelons-le toutefois, vous êtes déjà accompagné par Strohl, rencontré au bureau des recrutements.
La suite est délicieuse. Les combats, les techniques et ce jusqu'au boss, sont parfaitement intégrés à l'univers proposé. Créatures fantasques, nées de cerveaux torturés, la fantaisie prend alors vie ! Le tour par tour est cinglant de coups tranchants, même s'il y a encore des limites au contrôle de l'autre personnage, ou dans LA compétence unique disponible. Qu'à cela ne tienne, l'exploration débute. La carte se dessine sous vos pas et est consultable en appuyant sur R1. Cela vous indique les quelques points de loot à récupérer, le temps de vous habituer avec les commandes. Gallica vous aidera d'ailleurs avec la touche L2 en propageant une vision pour voir le niveau des ennemis et ainsi adapter vos attaques.
Les ennemis sont donc visibles et ont une boucle de mouvement. Vous devez donc les étudier pour attaquer au bon moment. Carré implique une attaque sur la créature et si vous avez bien réussi, vous étourdirez le monstre et enchainerez avec triangle pour entrer en tour par tour, en combat par équipe. Le système est fluide, rapide, teinté par une image du visage du héros. Le combat commence alors et vous avez donc le choix de diverses commandes que nous connaissions déjà. L'avantage de l'étourdissement dure un tour pour l'ennemi, permettant alors de taper sans être tapé ! Le Triomphe Incontesté apparaît alors en étant victorieux, vous empocherez un peu plus d'argent et d'expérience qu'à l'accoutumée.
La suite, le combat de boss, est un peu plus difficile. Gallica va enfin pouvoir intervenir et surtout, notre héros, va débloquer son premier Archétype. Symbole de puissance et de maîtrise magique, le personnage contrôlé devient alors plus puissant et a accès à de nouvelles compétences. Les ennemis possèdent des faiblesses élémentaires, et vous devrez en abuser pour jouer deux fois pendant votre tour. Sinon, sans exploiter cela, vous mettrez les monstres un peu plus sur un pied d'égalité. Fait important également, quand vous gagnez un niveau, un point de statistique vous est accordé, et c'est à vous de construire votre héros comme vous l'entendez. Avant d'en arriver là, le questionnaire lors du recrutement militaire établira la base statistique de votre personnage.
C'est une excellente prise en main pour commencer. Sans immense difficulté, j'ai senti un gameplay ré-imaginé, mais provenant bien des franchises d'Atlus, notamment Persona.
La suite appartient à l'histoire. Sans vouloir vous en dire plus, vous le découvrirez par vous-même, Metaphor: ReFantazio ne cache pas ses métaphores avec l'Humanité actuelle. C'est d'ailleurs des Humains que nous affrontons dans ce monde. De la fascination d'un monde virtuel à la création d'un monde utopique, voilà le dessein des gens importants. Strohl l'a bien compris, et ce premier compagnon présage déjà une belle suite d'équipiers.
Metaphor: ReFantazio nous propulse directement dans une histoire bien tourmentée, que seul Atlus sait si bien démarrer, avec des touches sanglantes terrifiantes, le tout dans une animation excellente ! Les scènes entrecoupent les phases de combats et d'exploration, et c'est une régalade de s'approprier visuellement ces moments. Autre fait notoire, le protagoniste est doublé, chose assez rare chez Atlus. Je vous laisse découvrir la suite dans votre imagination débordante, en espérant vite pouvoir explorer le monde d'Euchronie dans son ensemble ! Et même si je reproche à Atlus trop de communication sur le jeu, la pratique vaut la chandelle. Tant par son aspect narratif, que sa jouabilité ou encore par ses animations ! J'ai envie de me laisser envahir par cet univers fantastique et sortir des sentiers battus pour trouver les prochains Archétypes.
Vous en découvrirez bientôt plus en vous lançant dans la démo de Metaphor: ReFantazio, avant sa sortie définitive et mondiale, le 11 octobre ! Le jeu sera disponible sur PS4 et PS5, Xbox Series et PC, via Steam.
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