Test d'Afterimage - Un métroidvania classique, mais poétique !

Accueil / Test d'Afterimage - Un métroidvania classique, mais poétique !
Partagez l'amour du jrpg

Grâce à Just For Games, j'ai eu l'opportunité de tester le RPG metroidvania Afterimage. Bien que je ne sois pas un fervent admirateur du genre, j'étais enthousiaste à l'idée de jouer à ce jeu. Cependant, malgré le fait que j'ai finalement passé un bon moment, je n'ai rien trouvé de particulièrement exceptionnel, excepté une direction artistique singulière. Au fur et à mesure que l'on progresse dans le jeu, les combats deviennent plus difficiles, permettant une certaine expérimentation des combinaisons d'armes. En outre, le monde immense à explorer n'impose aucune direction stricte, procurant ainsi une sensation de liberté totale...

À la recherche de l'âme perdue

Afterimage se déroule dans un monde post-cataclysmique où l'humanité a presque été anéantie. Le personnage principal, Renée, accompagnée de son compagnon, part en mission pour découvrir le mystère de cet événement. Pendant son absence, son village est attaqué et à son retour, elle découvre son mentor Aros mort et son âme capturée par une personne mystérieuse. Renée part alors à la recherche de cette personne pour sauver son mentor.

Après le début du jeu, peu d'informations sur l'intrigue sont révélées jusqu'à la fin. Des personnages rencontrés sur le chemin donnent quelques indices, mais l'histoire est principalement découverte en explorant. Des Échos, des fragments de mémoire sous forme de lumières bleues, sont disséminés dans Engardin et fournissent des informations sur la mythologie du monde, y compris Renée et Ifree. Bien qu'il soit conseillé de les lire, ils sont optionnels et leur absence peut entraîner la perte d'une partie de l'histoire.

Afterimage, avis, test, critique

Afterimage offre une grande variété de personnages que vous rencontrerez au cours de votre aventure, beaucoup d'entre eux vous offriront des quêtes secondaires. Cependant, la narration du jeu repose largement sur l'exploration et la découverte des Échos, des fragments de mémoire disséminés dans le monde d'Engardin, qui vous permettront de mieux comprendre la mythologie du jeu et l'histoire de Renée et Ifree. Bien que ce style narratif soit courant dans les jeux de type soulslike, cela peut rendre l'histoire globale difficile à saisir si l'on ne s'attarde pas sur tous les éléments optionnels, comme les Échos et les scènes facultatives. À la fin du jeu, il est possible de se sentir perdu quant à l'intrigue et à son dénouement.

Un RPG d'action avec quelques ratés

Afterimage est un jeu de type Metroidvania qui encourage l'exploration. Il possède une grande carte ouverte avec plusieurs sections connectées entre elles. Vous êtes libre de choisir l'ordre dans lequel vous voulez les parcourir. Le jeu récompense les joueurs qui explorent les zones cachées en offrant des objets utiles. La plate-forme est présente tout au long du jeu, mais elle est assez simple. Cependant, les ennemis volants peuvent rendre certaines sections frustrantes. Le seul inconvénient est que la carte ne se met pas à jour automatiquement, ce qui peut conduire à explorer à nouveau une zone déjà visitée.

Afterimage, avis, test, critique

L'essence même d'Afterimage réside dans l'exploration et le platforming, bien que les affrontements soient également présents. En effet, Renée a la possibilité de manier deux armes simultanément, choisies parmi six catégories, et peut également utiliser la magie. Toutefois, cette dernière n'a guère d'influence sur l'équilibre du jeu, largement dominé par l'utilisation des armes blanches. Celles-ci offrent un combo de base simple assorti de mouvements spéciaux propres à chaque type d'arme, impactant également les combats aériens. Bien que certaines armes soient plus aisées à manier dans certains affrontements, nous n'avons guère eu besoin de changer d'arsenal au cours du jeu. En revanche, les accessoires, offrant des bonus variés pour accroître notre puissance en priorisant la guérison, les dégâts ou la résistance, s'avèrent plus stratégiques. Ajoutons à cela les talents, principalement des améliorations passives obtenues grâce aux points acquis lors des augmentations de niveau. Enfin, tout comme dans un souls, nous perdons de l'expérience en cas de défaite, mais ne nous fait pas régresser de niveau, si bien que la perte n'est jamais significative.

En ce qui concerne les points négatifs, Afterimage essaie d'incorporer des éléments d'exploration et de RPG, mais souffre d'une action qui manque de fluidité. Les collisions ne sont pas toujours précises, et il peut arriver que des ennemis nous touchent sans raison apparente. De même, il est possible d'attaquer des ennemis de l'autre côté d'un mur, ce qui est amusant mais peu logique. En somme, cette production tente d'offrir une expérience Metroidvania, mais le manque d'expérience du studio se fait ressentir pendant les combats.

Afterimage, avis, test, critique

La durée de vie d'Afterimage est correcte pour un jeu de type Metroidvania : j'ai mis environ 16 heures pour le finir en laissant quelques zones inexplorées et en obtenant une fin annexe. En explorant complètement le monde, on pourrait ajouter quelques heures de jeu et obtenir la meilleure fin. Vous l'aurez compris, Il y a également plusieurs fins possibles en fonction de l'exploration et des quêtes accomplies, ce qui peut prolonger la durée de vie du jeu. Cependant, il n'y a pas vraiment de raison de le recommencer plusieurs fois, car les armes sont distinctes, mais les systèmes de combat et de talent ne sont pas suffisamment approfondis pour offrir une expérience complètement différente en jouant avec une autre configuration.

Visuellement, ça vaut le détour !

Le monde d'Ergardin dans le jeu est très varié et magnifique à voir, avec des décors détaillés et des couleurs intenses. Contrairement aux Metroidvanias sombres habituels, Afterimage opte pour un monde lumineux, même dans ses moments les plus sombres. Les ennemis sont également beaux et originaux, avec des designs différents pour presque chaque région. Les boss ne déçoivent pas non plus en termes de conception visuelle, mais leur place narrative n'est pas toujours claire. Malgré tout, le monde d'Ergardin est un point fort indéniable du jeu.

Le jeu est indéniablement beau, avec des graphismes colorés et détaillés qui rendent chaque zone intéressante à explorer. Cependant, il est regrettable que la traduction française ne soit pas à la hauteur de la qualité visuelle du jeu. Les textes sont souvent maladroits et mal traduits, ce qui peut parfois rendre la compréhension difficile.

Afterimage, avis, test, critique

De plus, l'interface utilisateur n'a clairement pas été pensée pour les joueurs français. Les boutons ont souvent des libellés trop longs ou peu clairs, ce qui rend l'expérience utilisateur peu immersive. Cela peut sembler anodin, mais cela peut s'avérer frustrant à la longue. Il est dommage que ces problèmes de traduction et d'interface utilisateur n'aient pas été mieux pris en compte, car cela nuit à l'expérience globale du joueur français ou occidental.

Et nos oreilles s'en voient gâtées

La bande-son est une véritable merveille, un chef-d'œuvre sonore qui transcende l'expérience de jeu pour nous transporter dans un monde de mélodies envoûtantes. Chaque note est un enchantement, chaque mélodie une symphonie de l'âme qui nous accompagne tout au long de notre périple. Lorsque l'on se plonge dans ce jeu, on est immédiatement happé par cette musique magistrale qui, pendant toutes les heures de jeu, nous transporte dans un univers sonore époustouflant. Que ce soit pour l'exploration ou le combat, cette bande-son est une pure merveille qui élève l'expérience de jeu.

Afterimage, il aurait dû être parfait !

Afterimage, ce RPG metroidvania proposé par Just For Games, nous plonge dans un monde post-apocalyptique empreint de mystères et de secrets. À travers les yeux de Renée, le personnage principal, nous partons à la recherche de l'âme de son mentor capturée par une force mystérieuse. Si l'aventure promet une expérience unique, elle n'en est pas moins dénuée de défauts.

Malgré une direction artistique singulière et une carte ouverte immense, la narration du jeu peut paraître confuse pour les joueurs qui ne prennent pas le temps de s'attarder sur les éléments optionnels disséminés ça et là. Si l'exploration est récompensée par des objets utiles, les ennemis volants peuvent rendre certaines sections du jeu frustrantes. En outre, bien que le gameplay offre des combats intéressants avec six catégories d'armes différentes, l'équilibre du jeu est souvent dominé par l'utilisation des armes blanches, reléguant la magie au second plan.

Malgré ces défauts, Afterimage offre une expérience divertissante et captivante pour les amateurs de jeux d'exploration. La liberté offerte dans la progression et la variété de personnages rencontrés au cours de l'aventure ajoutent une certaine poésie à l'histoire. Au final, bien que le jeu ne puisse être considéré comme un chef-d'œuvre, il offre une expérience de jeu qui ne manquera pas de séduire les joueurs en quête d'un univers post-apocalyptique singulier et mystérieux.

Tu aimes notre site et tu veux nous aider ?

Rejoins notre Discord pour postuler à la rédaction !

Tu n'aimes pas écrire ? Alors partage notre contenu ou rejoins nous sur nos Réseaux Sociaux !

[ 6.5 ] Afterimage

  • Direction artistique réussie
  • Ambiance musicale immersive
  • Exploration intéressante
  • Durée de vie satisfaisante pour le genre
  • Système RPG bien intégré
  • Système de combat approximatif
  • Localisation bâclée
  • Une histoire intéressante, mais parfois peu claire
  • Pic de difficulté incompréhensible vers la moitié du jeu.
Partagez l'amour du jrpg
Kuro
Kuro

Enchanté, je suis le créateur de JRPGFR. Admirateur fervent de la culture pop japonaise, notamment des jeux de rôle japonais, j'ai l'ambition de partager ma passion auprès d'un public aussi vaste que possible. À l'âge de 37 ans, mon J-RPG préféré demeure Chrono Trigger ! Nous vous convions donc cordialement à nous rejoindre pour découvrir notre contenu !

Laisser un commentaire