Kenji Anabuki, le directeur de Scarlet Nexus, rêve d'une suite !

Le directeur du RPG d'action Scarlet Nexus de Bandai Namco, Kenji Anabuki, a récemment accordé une interview au média japonais denfaminicogamer à propos du jeu et de sujets connexes. Cette entrevue est d'une longueur considérable, occupant pas moins de deux pages avec des réponses approfondies. Voici ce que nous en avons retenu sur ce qui semble être l'indice d'une envie d'étendre l'univers de Scarlet Nexus sur un second opus.

M. Anabuki évoque son idée pour une éventuelle suite de Scarlet Nexus. Il explique qu'il envisage d'exploiter davantage les pouvoirs psychiques dans le jeu, sous la forme d'éléments de gameplay non liés aux combats. Initialement, l'idée était d'intégrer ces pouvoirs dans des aspects de la vie quotidienne du personnage, comme la conversation avec d'autres personnages ou les interactions dans la ville. Il considère que les pouvoirs psychiques offrent un grand potentiel pour enrichir l'expérience narrative et de gameplay en dehors des combats.

Il souhaite également mettre davantage en avant le côté "dangereux" des pouvoirs psychiques, montrant que leur utilisation n'est pas sans risque. Cette dimension contribuerait à renforcer l'attrait de ceux-ci et à rendre le personnage principal plus captivant. Il cite Cyberpunk EdgeRunners comme une référence en matière de représentation de pouvoirs dangereux et puissants.

M. Anabuki reconnaît également que l'ajout de pouvoirs psychiques non liés aux combats pose des défis en termes de conception de gameplay, car il doit trouver un équilibre entre des éléments visuels "cool" et une expérience de jeu agréable. Il veut que les joueurs aient l'impression de pouvoir utiliser leurs pouvoirs de manière unique pour résoudre des énigmes et progresser dans le jeu.

Enfin, il exprime le désir de permettre aux joueurs de choisir différentes approches et stratégies en utilisant différents pouvoirs psychiques pour résoudre des problèmes. L'idée est de favoriser l'expérience de jeu personnelle, où les joueurs peuvent dire : "J'ai terminé le jeu en utilisant tel pouvoir psychique". Cette approche s'inscrit dans la tendance actuelle où les joueurs recherchent des expériences de jeu plus personnalisées et autonomes. M. Anabuki se base sur des concepts de psychologie cognitive, notamment la théorie de l'autodétermination, pour étayer son point de vue sur la satisfaction que les joueurs peuvent ressentir lorsqu'ils ont le choix et le contrôle sur leur expérience de jeu.

Source : https://news.denfaminicogamer.jp/