Dans l’histoire des jeux vidéo, The Legend of Zelda et Ys sont deux séries qui se distinguent par leur impact culturel et leur héritage. Ces deux franchises ont vu le jour au milieu des années 1980 et ont contribué à définir l’action-aventure et le RPG d’action. Bien qu’elles partagent des éléments communs, chacune s’est forgée une identité unique à travers ses choix de gameplay, de narration et de monde.
Mise en situation : Nihon Falcom et Nintendo créateurs d'aventures et d'action
The Legend of Zelda est lancé en 1986 sur la NES, la console phare de Nintendo, et est développé par Shigeru Miyamoto, déjà connu pour la création de Super Mario Bros. Le jeu met en scène Link, un jeune héros en quête de fragments de la Triforce pour sauver le royaume d’Hyrule et vaincre Ganon. Le premier Zelda est marquant en raison de son approche innovante : un monde ouvert où les joueurs peuvent explorer librement, résoudre des énigmes et affronter des ennemis de manière fluide. Ce concept de liberté et d’exploration a rapidement séduit un large public et a posé les bases des jeux d’aventure modernes.
En parallèle, Ys I: Ancient Ys Vanished sort en 1987 sur des ordinateurs japonais comme le PC-88 et le MSX. Ce jeu, développé par Nihon Falcom, se distingue par une approche plus dirigée. L’histoire d’Adol Christin, un jeune aventurier, l’emmène dans un monde mystérieux lié à la légende de la cité disparue d’Ys. Contrairement à Zelda, Ys met davantage l’accent sur le récit, avec des longs dialogues et une bande-son soignée, tout en offrant un système de combat innovant basé sur le bump combat, que nous verrons plus tard.
Les similitudes entre Zelda et Ys se trouvent dans leur genre d’action-aventure avec des éléments RPG, mais leurs différences de conception sont révélatrices des choix culturels et technologiques propres aux consoles et ordinateurs de l’époque. Ces différences méritent d’être explorées, car elles expliquent en partie pourquoi ces deux séries continuent d’influencer les développeurs et de captiver les joueurs aujourd’hui.
Dans The Legend of Zelda, la progression est axée sur l'aventure et la découverte. Le monde d’Hyrule est divisé en plusieurs zones interconnectées, où chaque objet découvert, comme une bombe ou un radeau, permet de débloquer de nouvelles zones. Le jeu encourage la facilité d’action et l’expérimentation, avec des cartes à mémoriser et des secrets à trouver, le tout dans un cadre non linéaire.
Ys I, de son côté, propose une aventure plus linéaire, avec une histoire qui guide le joueur à travers des séquences narratives. Le monde est plus restreint, mais chaque zone est riche en détails. Le système de combat, qui repose sur le placement du personnage et un système de bump, se veut rapide et fluide, mais nécessite une approche plus stratégique. L’expérience de jeu repose aussi sur un système de montée en puissance typique des RPG, avec une montée en niveaux et acquisition d'équipements.
L’objectif de cette analyse est de mettre en lumière les différences fondamentales entre The Legend of Zelda et Ys en se concentrant sur leurs premiers épisodes. En explorant leurs mécaniques de gameplay, leurs approches narratives, leurs mondes respectifs et l’accueil critique qu’elles ont reçu, il est possible de mieux comprendre les philosophies de conception qui les sous-tendent. Que vous soyez fan de l’une de ces séries ou simplement curieux de découvrir ce qui les rend uniques, cette étude permet de saisir l’essence de ces deux icônes du jeu vidéo.
Le contexte historique : deux visions de l'action-aventure dans les années 1980
Dans les années 1980, l'industrie du jeu vidéo a traversé une période de transition. Après le krach de 1983 qui a fortement affecté le marché nord-américain, l'apparition de la Nintendo Entertainment System (NES) en 1985 a permis de relancer le secteur grâce à l'arrivée de Super Mario Bros. En parallèle, au Japon, des ordinateurs personnels comme le PC-88 et le MSX ont vu leur popularité croître, offrant ainsi de nouvelles plateformes pour les développeurs. Deux approches différentes de l'action-aventure ont émergé dans ce contexte : celle de Nintendo avec The Legend of Zelda et celle de Nihon Falcom avec Ys.
En 1986, Nintendo est déjà un acteur majeur de l'industrie grâce au succès de Super Mario Bros. Sa console, la NES, domine plusieurs marchés, en particulier en Amérique du Nord et en Europe. Nintendo s’est distingué par une approche combinant hardware et software afin de proposer des jeux accessibles tout en conservant une certaine profondeur. The Legend of Zelda, développé par Shigeru Miyamoto et Takashi Tezuka, a apporté une évolution importante. Contrairement aux jeux plus linéaires de l'époque, Zelda ouvre son monde au joueur. Il offre une liberté d'action remplie de secrets et de défis, ce qui a marqué un tournant dans la conception des jeux d'action-aventure.
De son côté, Nihon Falcom, moins connu que Nintendo à l’époque, est l'un des premiers studios japonais à se spécialiser dans les RPG sur ordinateurs personnels. Fondé en 1981, le studio s'est fait remarquer avec des jeux comme Dragon Slayer (1984), considéré comme un précurseur du RPG d’action. Falcom a principalement développé pour des plateformes comme le PC-88, qui étaient populaires au Japon, mais quasiment inconnues en Occident. En 1987, Ys: Ancient Ys Vanished est publié, affinant la formule des RPG d’action avec un gameplay rapide et accessible. Contrairement à Zelda, Ys est conçu pour un public plus restreint, plus habitué aux RPG complexes sur ordinateur, ce qui marque une différence importante avec la stratégie de Nintendo qui cherche à toucher un large public.

Dans les années 1980, le Japon connaît une véritable explosion de sa culture populaire, avec des œuvres comme Dragon Ball ou Akira qui influencent l’industrie du jeu vidéo. Des RPG comme Dragon Quest (1986) et Final Fantasy (1987) rencontrent un grand succès au Japon en raison de leur structure et de la dimension RPG. Cependant, certains joueurs préfèrent des jeux mêlant périple et action en temps réel. The Legend of Zelda et Ys répondent à ces demandes.
Les différences entre Zelda et Ys se retrouvent également dans les caractéristiques techniques des plateformes sur lesquelles ces jeux sont développés. La NES, une console 8 bits, est conçue spécifiquement pour les jeux vidéo. Elle offre des graphismes colorés et une interface simplifiée, qui permet d’attirer un large public. Les cartouches de la NES, bien que limitées en capacité (32 Ko pour The Legend of Zelda), intègrent des technologies telles que la pile de sauvegarde, ce qui permet de conserver la progression du jeu. Ces contraintes techniques ont influencé le design de Zelda, avec un monde basé sur des tuiles et une interface intuitive permettant de masquer la complexité sous-jacente du jeu.
Le PC-88, quant à lui, est un ordinateur personnel, lui-aussi, populaire au Japon. Bien qu’il soit moins puissant que les consoles dédiées, il offre plus de flexibilité pour les développeurs. Les jeux comme Ys sont stockés sur des disquettes, ce qui permet de stocker plus de contenu, comme des dialogues et des musiques, mais entraîne également des temps de chargement. Cette plateforme a permis à Falcom d’intégrer une bande-son révolutionnaire pour l’époque, composée par Yuzo Koshiro, ainsi que des éléments narratifs plus complexes grâce à un espace de stockage plus important. Ces différences ont contribué à façonner l’identité unique de chaque série, qui reste marquante dans l’histoire du jeu vidéo.
Gameplay : action directe contre stratégie subtile
Dans The Legend of Zelda, la bataille repose sur une interaction directe avec l’équipement. Vous incarnez Link, qui utilise une épée comme arme principale, accompagnée d’outils complémentaires tels que l’arc, les bombes ou le boomerang. Ces objets ne servent pas uniquement aux affrontements, mais permettent également de résoudre des énigmes ou de débloquer des passages. Chaque action, qu’il s’agisse d’un coup d’épée ou de l’utilisation d’un objet, est contrôlée manuellement. Vous devez observer les schémas de mouvement des ennemis, anticiper leurs déplacements et ajuster votre position pour éviter les attaques. La progression dans le jeu est marquée par l’acquisition de nouvelles armes, dont certaines sont nécessaires pour vaincre des adversaires spécifiques ou accéder à des zones jusqu'alors inaccessibles.
Dans Ys, le bump combat, repose sur une approche différente. Adol Christin, le protagoniste, inflige des dégâts en entrant en collision avec les ennemis. L’attaque automatique masque une complexité stratégique, où l’angle et la précision de l’impact déterminent le succès. Attaquer un ennemi de front entraîne des contre-attaques, tandis que viser légèrement sur le côté réduit les risques. Ce système favorise un rythme rapide tout en demandant de la vigilance dans le placement. Par ailleurs, la montée en niveau renforce les statistiques d’Adol, rendant les affrontements progressivement plus accessibles à mesure que vous gagnez de l’expérience.
La découverte des lieux dans Zelda s’organise autour d’un monde ouvert, offrant une liberté de déplacement dès le début. Vous êtes libre de choisir votre direction et d’explorer les différentes zones d’Hyrule. Certaines régions restent inaccessibles jusqu’à l’obtention d’objets spécifiques, mais le choix de progression demeure à votre discrétion. Les énigmes environnementales, telles que l’utilisation d’une bougie pour brûler des buissons ou d’une bombe pour ouvrir un mur, enrichissent l'approfondissement des zones. L’incitation à revisiter des endroits déjà explorées, après avoir obtenu de nouveaux objets, ajoute une dimension de découverte continue. Cette liberté d’approche donne l’impression de progresser à votre rythme et de façonner votre aventure.
En contraste, Ys adopte une structure linéaire orientée par ses péripéties. Le déroulement des événements et les interactions avec les personnages non joueurs guident la progression. Vous suivez un parcours défini, où chaque étape est marquée par des dialogues ou des indices débloquant de nouvelles zones. Le système de leveling encourage à affronter des ennemis pour gagner en puissance avant d’explorer des zones plus difficiles. Les donjons jouent un rôle central dans cette progression, combinant des combats, des énigmes et des affrontements avec des boss. Leur inspection constitue un test de préparation et de compétence.
Ces différences dans les mécanismes d’exploration et de combat reflètent les objectifs divergents des deux jeux. Zelda met l’accent sur une expérience non linéaire et la résolution de défis variés grâce à une combinaison d’adresse et de créativité. Ys, en revanche, propose une progression plus structurée et cadenassée, où le renforcement progressif d’Adol soutient une narration plus présente. Vous découvrez ainsi deux visions du gameplay d’action-aventure, qui illustrent des philosophies distinctes dans la conception de jeux des années 1980.
L'histoire : légendes simples contre mythologie profonde
Dans The Legend of Zelda, vous incarnez Link, un héros dont l’objectif principal consiste à sauver la princesse Zelda et à vaincre Ganon. Le jeu introduit la Triforce, un artefact divisé en trois fragments, comme élément central de sa mythologie. Vous devez rassembler les fragments de la Triforce de la sagesse, ce qui structure votre progression.
Le récit reste minimaliste, laissant la place à l’interprétation personnelle. Plutôt que de multiplier les dialogues ou scènes explicatives, le jeu se concentre sur la découverte du monde. Vous apprenez des éléments contextuels par l’intermédiaire de rencontres avec des personnages non jouables ou en interagissant avec des éléments du décor.
En revanche, Ys I vous place dans la peau d’Adol Christin, un aventurier qui enquête sur le mystère du royaume perdu d’Ys. L’objectif consiste à rassembler six livres anciens pour découvrir la vérité sur le passé de ce royaume. Vous rencontrez régulièrement des personnages secondaires qui enrichissent le récit, tels que Feena et Luta Gemma, dont les histoires personnelles influencent directement le déroulement de l’intrigue.
Le contexte de Ys met davantage l’accent sur les thèmes liés au destin et aux forces magiques. Les dialogues et les interactions avec les personnages secondaires ajoutent des couches de complexité, explorant des aspects comme les tensions entre les ambitions humaines et les conséquences de ces choix. The Legend of Zelda privilégie une histoire plus secondaire, tandis que Ys I mise sur une structure narrative plus élaborée, avec un récit guidé et des thèmes précis. Ces différences reflètent des choix de conception distincts, adaptés à des publics ayant des attentes différentes en matière de récit.
Conception sonore et musicale : immersion sonore et émotions
La conception sonore et musicale joue un rôle clé dans l’expérience de jeu de The Legend of Zelda et Ys, deux séries dont les bandes-son ont contribué à définir l’atmosphère et à renforcer les émotions vécues par les joueurs. Si chaque série a une approche différente de la musique, toutes deux exploitent le son pour immerger le joueur dans leur univers et pour accentuer les moments clés de l’aventure.
Dans The Legend of Zelda, la musique, composée par Koji Kondo, est devenue emblématique, notamment grâce au thème principal et aux airs associés aux différents donjons. La simplicité et l’efficacité de ces mélodies ont permis à Zelda de se démarquer dès ses premiers épisodes. Chaque morceau est conçu pour renforcer l’émotion ou l’ambiance d’un moment précis, tout en étant facilement mémorisable. Par exemple, le thème principal de Zelda est devenu un symbole de l’aventure elle-même, un air qui évoque la quête et l’héroïsme.
En contraste, Ys se distingue par une bande-son particulièrement influente et novatrice pour son époque. Composée par Yuzo Koshiro et Mieko Ishikawa, la musique de Ys se caractérise par des influences clairement rock et synthwave, des genres musicaux très populaires à la fin des années 1980. Les compositions énergiques, souvent rapides et percutantes, s’accordent parfaitement à l’action intense qui rythme le jeu.
Ainsi, dans les deux séries, la musique ne se limite pas à accompagner les actions du joueur, mais devient un véritable moteur émotionnel. Dans Zelda, elle soutient le périple et les affrontements, tandis que dans Ys, elle participe activement à l'intensité des moments narratifs et des affrontements. Les compositions des deux séries sont des éléments qui restent ancrés dans la mémoire des joueurs, étant l'une des premières choses qui leur viennent à l'esprit lorsqu'ils pensent à ces jeux. La conception sonore dans Zelda et Ys reflète non seulement les ambitions de leurs créateurs, mais aussi la manière dont la musique peut enrichir l’expérience vidéoludique, en suscitant des émotions fortes et en accompagnant l’évolution du joueur tout au long de son aventure.
La simplicité de Zelda contre le détail d'Ys
L’univers et la direction artistique de The Legend of Zelda et de Ys révèlent des approches distinctes en matière de conception du monde de jeu. Tandis que Zelda mise sur une approche simpliste, Ys opte pour le détail.
Dans The Legend of Zelda, l’univers d'Hyrule incarne un royaume de fantasy classique, inspiré des mythes et légendes européens, mais avec une touche plus basique qui rend cet environnement accessible et accueillant. Les graphismes se contentent du minimum, avec des couleurs vives et une palette joyeuse, mais limitée, qui attire le regard sans surcharger l'écran.
En revanche, l'univers de Ys est plus restreint géographiquement, mais beaucoup plus détaillé dans ses éléments de lore et de construction. Les jeux de la série sont souvent en couloir, mais chaque lieu est méticuleusement conçu pour renforcer l'atmosphère et l’histoire. Le monde de Ys est marqué par des influences visibles de la mythologie et de la culture européenne médiévale, ce qui se reflète dans les architectures, les noms des personnages et des lieux, ainsi que dans le lore du jeu. Contrairement à Zelda, Ys propose des environnements plus denses et plus détaillés, qui servent un objectif précis : raconter une histoire. L’univers est souvent centré autour de la légende d’Ys, une cité perdue, et des mystères liés à la quête de son héros, Adol Christin.
Ainsi, la direction artistique dans Zelda et Ys reflète deux philosophies opposées mais complémentaires : Zelda privilégie l’ouverture qui stimule l’imaginaire, tandis que Ys se distingue par un univers plus petit mais plus complexe. Si Zelda encourage le joueur à s’aventurer dans un monde libre de toute contrainte visuelle, Ys propose un cadre plus structuré, où chaque détail, chaque décor a une signification et contribue à la profondeur de l’expérience de jeu. Dans les deux cas, l’univers devient un personnage à part entière, jouant un rôle fondamental dans la manière dont l’histoire est vécue et dans la façon dont le joueur interagit avec le monde.
Zelda vs Ys : l’impact des limitations technologiques
Les limitations technologiques ont eu un impact significatif sur la conception des deux franchises, The Legend of Zelda et Ys, notamment en ce qui concerne les plateformes sur lesquelles elles ont été lancées et les contraintes qu'elles ont imposées. Ces limitations ont influencé non seulement le design des environnements et des ennemis, mais aussi la fluidité du gameplay et l’interactivité des deux jeux.
L’une des premières différences notables entre Zelda et Ys réside dans les plateformes de lancement. The Legend of Zelda a été conçu pour la NES, une console de 8 bits qui imposait des limites techniques en termes de mémoire, de puissance de traitement et de capacités graphiques. En revanche, Ys a été développé sur le PC-88, qui étaient également des systèmes 8 bits, mais avec des spécifications différentes. Ces différences de plateformes ont influencé la manière dont chaque jeu a été conçu et ce qu'il était possible d’accomplir d’un point de vue graphique et interactif.
La NES, bien que révolutionnaire, était limitée par une capacité graphique plus faible, ce qui a obligé les concepteurs de Zelda à adopter un style graphique simplifié. Les environnements et les personnages ont dû être dessinés avec des palettes de couleurs réduites, ce qui a donné naissance à un look minimaliste mais efficace. Les décors sont souvent réalisés avec des blocs géométriques simples, ce qui permettait une plus grande lisibilité sur les écrans de télévision de l’époque. Les ennemis, tout comme les objets du jeu, sont eux aussi conçus de manière épurée, avec des formes simples et des animations limitées. Cette approche graphique, bien que contrainte par la technologie de l’époque, a toutefois permis à Zelda de se concentrer sur la jouabilité.
De son côté, Ys a bénéficié d’une plus grande souplesse en termes de capacités graphiques grâce à la différence de technologie des ordinateurs japonais de l’époque. Le PC-88 et le MSX avaient des résolutions plus élevées que la NES, ce qui permettait des environnements plus détaillés et des personnages mieux définis. Cependant, bien que les graphismes de Ys soient plus complexes, ils étaient toujours limités par les capacités de traitement des anciens ordinateurs, et la palette de couleurs restait relativement restreinte. Néanmoins, les concepteurs de Ys ont utilisé cette technologie de manière innovante, en ajoutant des arrière-plans plus détaillés, des sprites plus fins et un design d’ennemis plus distinctif, ce qui apportait plus de diversité et de richesse visuelle par rapport à Zelda.
Les limitations technologiques ont également eu un impact sur la fluidité et l’interactivité des jeux. Zelda, conçu pour une plateforme qui privilégiait une expérience simple et fluide, a été conçu pour fonctionner à un rythme plus modéré, avec des animations relativement simples mais efficaces. Le gameplay de Zelda s’appuie sur une progression lente mais gratifiante, avec une gestion efficace des ressources et des objets, et une interaction modeste avec l’environnement. Cette fluidité est un élément clé de la conception de Zelda, permettant au joueur de s'immerger dans l'exploration sans être distrait par des graphismes trop complexes ou des animations trop lourdes.
Zelda et Ys comme le ciment de l'action-aventure à travers les générations
En conclusion, l'impact de ces deux séries dans l’histoire du jeu vidéo est évidente. Chacune, à sa manière, a apporté des contributions uniques qui ont influencé le développement du genre action-aventure et RPG. Zelda, avec son exploration ouverte, son gameplay innovant et sa narration subtile, a redéfini ce qu’un jeu d’aventure pouvait être, établissant de nouvelles références pour les générations suivantes. Ys, de son côté, a introduit des concepts de gameplay plus rapides et fluides, avec un accent sur l’action et la progression de personnage, qui ont influencé de nombreux RPG à venir, en particulier dans la manière de combiner joute dynamique et exploration d’un monde richement détaillé. Plutôt que de les opposer, il est pertinent de considérer Zelda et Ys comme des approches complémentaires du genre. Les deux séries ont exploré des aspects différents du jeu vidéo tout en restant fidèles à leur vision. Ensemble, elles montrent que le genre action-aventure et RPG peut se décliner de multiples façons, offrant des expériences variées, mais toutes marquantes, chacune selon sa propre approche.
- Rejoins notre Discord
- Partage notre contenu ou rejoins-nous sur nos Réseaux Sociaux
- Tu veux soutenir le projet, rejoins nos généreux donateurs sur Patreon