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Xenoblade Chronicles X: Definitive Edition — Gigantissime !

Xenoblade Chronicles X: Definitive Edition (XCX: DE) sera la (première) dernière prouesse de la Nintendo Switch. Avec Tetsuya Takahashi à sa tête, il ne nous aura pas fallu longtemps pour comprendre qu'un jeu d'une telle ampleur réussirait à changer l'histoire de cette console aux performances ridiculement restreintes. Si les tests et autres avis tentaient de faire l'éloge du jeu, pour nous, ce n'est pas si simple. Se lancer dans XCX: DE n'est pas fait pour tout le monde. Du moins, pour en savourer l'essence, il vous faudra vous armer, en plus de l'équipement et des dizaines de fonctionnalités proposés par le soft, de beaucoup, beaucoup de patience.

Des pixels à perte de vue

Prendre immédiatement le chemin de l'histoire n'est, pour ma part, pas le plus judicieux. Gigantisme est le maître-mot. Techniquement, si beaucoup de jeux Nintendo Switch peinent à nous offrir un rendu exemplaire, voire parfois simplement acceptable, ce Xenoblade s'en sort parfaitement.

Xenoblade Chronicle X: Definitive Edition

Pas besoin de gravir une falaise pour en voir le sommet. Pas besoin de se rapprocher d'un point lumineux pour en comprendre l'utilité. La structure du jeu nous offre un panel de possibles qui, d'un simple coup d'œil, devient compréhensible.

Alors quelle est l'explication de cet exemple d'optimisation ?

Xenoblade Chronicles X: Definitive Edition est une anomalie. Une prouesse que personne n’attendait vraiment, un défi technique lancé en plein visage des limitations évidentes de la Nintendo Switch. Et pourtant, sous la direction de Tetsuya Takahashi, Monolith Soft l’a fait. Une fois la manette en main, l’évidence frappe : ce monde immense, cette fluidité presque insolente… Comment un jeu d’une telle ampleur peut-il tourner aussi bien sur une machine aussi modeste ?

La Switch, c’est un processeur NVIDIA Tegra X1 vieillissant, une mémoire de 4 Go à peine suffisante pour certains jeux modernes, un stockage réduit qui contraint souvent les développeurs à faire des concessions. Et malgré ça, Xenoblade Chronicles X: Definitive Edition parvient à engloutir l’horizon sans broncher. Les panoramas défilent, les monstres colossaux errent sans saccade, les paysages semblent s’étendre à l’infini.

L’illusion est parfaite.

Monolith Soft n’a pas triché. Pas de downgrade brutal, pas de sacrifice évident. Juste une optimisation chirurgicale, un savoir-faire cultivé au fil des années. Le moteur graphique a été disséqué, ajusté, poli pour exploiter chaque ressource disponible. La gestion des textures s’adapte dynamiquement, conservant les détails là où l’œil se pose, simplifiant le reste sans jamais briser l’immersion.

Xenoblade Chronicle X: Definitive Edition

Les environnements se chargent de manière progressive, supprimant les temps morts, fluidifiant chaque déplacement. Et surtout, une direction artistique pensée pour sublimer plutôt que pour imiter le réel. L’éclairage fait le reste : une lumière bien placée vaut mieux qu’un milliard de polygones.

Ce n’est pas la première fois que Monolith Soft réalise un exploit de ce genre. Xenoblade Chronicles 2, déjà, repoussait les limites du possible, au prix de quelques concessions en mode portable. Xenoblade Chronicles: Definitive Edition affinait encore la recette. Mais ici, c’est une nouvelle démonstration de force. Une façon de prouver, une dernière fois, que la Switch, malgré ses faiblesses, peut encore surprendre si on y met les moyens. La Switch n’était pas censée supporter ça. Pourtant, elle le fait.

Xenoblade Chronicles X ne se contente pas d’être vaste. Il est vertigineux. Là où d’autres mondes ouverts s’étendent à perte de vue, celui-ci s’élève, s’effondre, s’enroule sur lui-même. Chaque montagne, chaque arche rocheuse, chaque structure extraterrestre est un appel à l’ascension. L’horizon est au-dessus, en dessous, tout autour.

Xenoblade Chronicle X: Definitive Edition

Au sol, l’émerveillement. À flanc de falaise, la fascination. Au sommet, le vertige. Mira, le monde du jeu, a été pensé comme une architecture vivante. Un espace où le relief raconte une histoire, où toute crête cache un secret. D’abord à pied, l’épreuve est rude. On grimpe, on s’accroche à la moindre pente exploitable, on scrute les moindres anfractuosités en espérant un passage. Puis viennent les Skells. Et tout change.

Le premier décollage. Cette sensation d’arracher le sol, de voir s’éloigner ce qui semblait autrefois infranchissable — un nouveau regard sur Mira. Plonger d’une falaise, filer entre les piliers rocheux, effleurer la cime des arbres bioluminescents… La verticalité n’est plus un obstacle, mais un chemin sacré vers un autre type d'exploration.

Et tout cela, sans heurts. Sans temps de chargement intempestif, sans chute de performance qui viendrait briser l’illusion. Un monde aussi massif, aussi dense, aussi fluide sur une console comme la Switch ? C’est un tour de force. La gestion du streaming des données atteint ici un degré de précision ahurissant. Textures et modèles sont chargés au bon moment, optimisés pour éviter la surcharge. Les distances d’affichage sont maîtrisées, rendant toutes choses visibles, tangibles, sans jamais alourdir la machine.

Gravir Mira, c’est la définition de la liberté dans un jeu vidéo. Et dans cette verticalité, Monolith Soft signe non seulement une prouesse technique, mais une véritable leçon de game design.

Mira(cle) ?

Tout commence par une chute.

Un vaisseau éventré dans l’immensité noire, un dernier sursaut avant l’extinction. L’humanité n’a pas fui la Terre, elle l’a abandonnée en cendres, arrachée à son propre destin par une guerre qui n’était pas la sienne. Mira, planète inconnue, est une promesse fragile. Un refuge improvisé dans l’infini. Lorsque les capsules s’éparpillent dans l’atmosphère, il n’y a plus ni nations ni drapeaux. Juste des survivants, projetés sur un monde qui n’a jamais demandé à les accueillir.

On ouvre les yeux sur un ciel étranger, des cieux plus vastes que la mémoire, une terre aux lois impénétrables. La ville de New Los Angeles s’érige comme un mirage au creux d’une vallée. Dernier bastion d’une espèce déracinée, elle s’accroche à l’espoir que cette planète puisse devenir un foyer. Mais Mira n’est pas un havre paisible. Ses plaines s’étirent sous des soleils inconnus, ses océans cachent des créatures titanesques, ses montagnes ne sont que le seuil d’une verticalité qui défie l’entendement. Ici, l’homme n’est qu’un visiteur, une anomalie fragile dans un écosystème qui ne pliera pas à sa volonté.

Xenoblade Chronicle X: Definitive Edition

On marche, d’abord. Puis on court. On escalade les reliefs fracturés, on apprend à lire l’environnement, à comprendre ce qui peut tuer, ce qui peut être dompté. La faune n’a que faire des nouveaux arrivants. Certains monstres ignorent notre présence, d’autres la tolèrent, quelques-uns nous chassent sans la moindre hésitation. La menace ne vient pas seulement du sol, mais du ciel. Car ceux qui ont anéanti la Terre ne sont pas loin. Ils traquent ce qui reste de l’humanité, et chaque jour passé sur Mira est un sursis volé à l’inéluctable.

L’homme devient un conquérant d’un monde qui ne lui appartient pas.

Mais Mira reste un mystère. Une énigme dont les fragments s’assemblent lentement, une vérité enfouie sous des siècles d’oubli. Ce monde n’est pas qu’un refuge. Il est plus ancien, plus complexe, plus vivant qu’il n’y paraît. Et l’humanité, dans son errance, pourrait bien ne pas être la première à avoir cherché un salut entre ses cieux démesurés...

Un monde vertigineux, un gameplay qui l'est tout autant

— Je ne sais pas par quoi commencer.

Partons du grand pour atteindre l'atome. La perfection de Xenoblade Chronicles X: Definitive Edition réside dans sa particularité à faire communiquer chaque élément de gameplay. Nous pourrions croire, comme à l'accoutumé, que les caractéristiques des personnages sont la base du jeu et pourtant, il n'en est rien.

L'exploration de Mira ouvre la porte à une immensité de fonctionnalités.

Le FrontNav — là où tout commence

Xenoblade Chronicles X: Definitive Edition repose sur un subtil agencement de mécaniques qui interagissent les unes avec les autres pour offrir une expérience des plus gratifiantes.

Au cœur de cette exploration se trouvent le FrontNav et ses points d'interaction disséminés sur la carte. Ces derniers permettent de révéler progressivement l’environnement qui nous entoure. À chaque sonde activée, de nouvelles zones deviennent accessibles, et le joueur peut ensuite se téléporter rapidement vers ces points pour accélérer ses déplacements. Cette mécanique de cartographie, bien que simple, devient un véritable levier de progression, ouvrant l'accès à des zones cachées, des Tyrans à combattre et des trésors enfouis.

La profondeur de ce système de gameplay réside dans l’interconnexion des sondes. Que ce soit en récompense de quêtes ou en explorant les vestiges de Mira, vous obtiendrez différentes installations à positionner sur les zones d’extraction découvertes. En les plaçant avec intelligence, vous pourrez créer un véritable réseau d’extraction de Miranium, mais aussi maximiser l’efficacité de votre gestion des ressources.

Xenoblade Chronicle X: Definitive Edition

Chaque sonde dispose de statistiques propres qui influencent sa production et ses effets. Certaines offrent un rendement plus élevé, tandis que d’autres améliorent les revenus en crédits. L’optimisation passe par un jeu d’association entre les sondes pour créer des effets de synergie : par exemple, une sonde de recherche placée à proximité d’une sonde d’extraction peut améliorer le rendement global de Miranium récupéré.

La véritable richesse du système vient de la possibilité de chaîner plusieurs sondes du même type. En reliant plusieurs sondes identiques sur une même ligne, le joueur bénéficie de multiplicateurs de bonus, rendant la récolte de Miranium ou les gains de crédits plus grands.

Les sondes de copie duplique les effets des sondes adjacentes, permettant d’amplifier encore davantage les bénéfices du réseau. De leur côté, les sondes de stockage augmentent la capacité maximale de Miranium pouvant être conservée. Tout cela pour investir dans le développement des Skells ou le financement des usines de New Los Angeles.

Cartographie, optimisation, navigation... Et on recommence !

À pied, l'environnement naturel du monde impose sa loi. Les montagnes, les vallées et autres obstacles naturels obligent le joueur à trouver des chemins alternatifs pour avancer — pas toujours des plus sûrs. Les créatures qui peuplent ces zones, souvent plus puissantes que le joueur, rendent le voyage risqué. Le Skell, en mode terrestre, permet de se déplacer plus rapidement, mais c’est véritablement en mode aérien que l’exploration de Mira prend une toute autre dimension. Voler permet de découvrir des zones verticales autrement inaccessibles.

Les conditions météorologiques et le cycle jour/nuit est ce qui rend l'aventure réaliste. Certaines créatures n'apparaissent que de nuit. Les tempêtes, le brouillard ou la pluie rendent certains trajets dangereux. Ces variations climatiques changent non seulement l’aspect visuel du monde, mais aussi son gameplay, obligeant à s’adapter en permanence. Oblivia et ses chaleurs impossibles auront raisons de vos PV. Des eaux pourtant si claires pourraient vous affaiblir de leur poison — l'Australie n'a qu'à bien se tenir !

L'exploration est également rythmée par les missions (normales, de bases, de lien et d'histoire). Certaines missions demandent de découvrir des zones spécifiques ou de récolter des objets rares, souvent à travers des parcours qui nous forcent à sortir des sentiers battus, passant aussi par l'annihilation de certains monstres. Mais l'une des particularités de l'exploration dans Xenoblade Chronicles X: Definitive Edition réside dans la présence de Tyrans. Ces créatures puissantes, souvent plus redoutables que les ennemis standard, peuvent surgir n'importe où, incitant à la prudence et au calcul des risques. Parfois, les joueurs se retrouvent à devoir choisir entre combattre un ennemi de grande taille ou fuir pour explorer plus en profondeur — une course à la survie et à l'étonnement.

La collecte de ressources est aussi importante que le reste. En explorant, le joueur peut récolter des plantes, des minerais, et d’autres matériaux qui seront utilisés pour fabriquer des équipements ou améliorer son Skell.

Xenoblade Chronicles X: Definitive Edition — Un combat de tous les instants

En parlant de granularité, le génie du jeu transparait aussi par celle des combats et de la progression des personnages. Je vous parlais de Miranium tout à l'heure, nous commencerons donc par son utilité.

Le Miranium permettra le développement de votre équipe et de votre arsenal. Son rôle principal est de financer les industries de New Los Angeles, qui, en retour, vous fourniront des équipements plus performants, des armes aux modules d’amélioration pour les Skells. Plus vous investissez de Miranium dans une entreprise, plus elle progressera, débloquant ainsi de nouvelles pièces d’équipement et augmentant la diversité des options tactiques en combat.

Si vous êtes débutant...

Je ne peux que vous encourager à examiner minutieusement chaque descriptif de vos menus. Chaque détail compte, et une bonne compréhension des mécaniques fera toute la différence. Les Arts sont le cœur du système de combat, le liant qui connecte toutes vos optimisations : classes, équipements, placements et synergies.

Pour débuter, vous pouvez choisir la classe Frappeur, qui évoluera progressivement jusqu'à la classe avancée Duelliste. Cette dernière repose sur une mécanique d'augmentation progressive des dégâts en fonction de votre Aura offensive. Tout commence par l'activation d’un Art déclenchant cette Aura. Une fois celle-ci en place, vous pourrez enchaîner une série d’Arts offensifs, chacun bénéficiant d’un bonus de puissance grâce à l’effet d’amplification.

L’élément stratégique qui suit repose sur la configuration de vos alliés. Il est essentiel d’équiper un maximum d’Arts provoquant le vacillement. Une fois l'ennemi déséquilibré, vous pourrez enchaîner avec un Art provoquant sa chute, l’immobilisant temporairement. Profitez alors de cet instant de vulnérabilité pour lancer un Art infligeant des dégâts supplémentaires aux ennemis au sol, déchaînant ainsi toute la puissance de votre combo...

Xenoblade Chronicle X: Definitive Edition

Et ce n'est là qu'un exemple parmi plus d'une centaine d'Arts à votre disposition si vous décidez de monter toutes les classes au maximum. Généreux, les développeurs de chez Monolith Soft font parler leur science pour titiller les fans de Theory Crafting et ça fonctionne !

Cette ressource est également utilisée pour recharger le carburant des Skells, ces mechas indispensables à l’exploration et aux combats les plus exigeants. Une gestion efficace de cette ressource devient donc primordiale, car une pénurie pourrait vous laisser sans moyen d’exploiter leur puissance. Le jeu pousse ainsi le joueur à établir un équilibre entre extraction, stockage et dépense, rendant l’aspect économique du gameplay aussi tactique que le combat lui-même.

Et justement, en matière d'affrontements, la granularité est omniprésente. Le système de combat de Xenoblade Chronicles X: Definitive Edition repose sur un mélange d’action en temps réel et de gestion tactique via un système d’Arts, qui sont des compétences spécifiques à chaque classe et chaque arme. Le placement des personnages sur le champ de bataille influence directement l’efficacité des attaques : certaines compétences infligent plus de dégâts si elles sont exécutées depuis un angle précis, comme de côté ou dans le dos de l’ennemi.

L’aspect stratégique est renforcé par les Cris de Guerre, un système qui permet d’exécuter des actions synchronisées avec celles de vos alliés pour déclencher des effets bonus. Ces derniers seront votre principale source de soin — à ne pas négliger ! Ce mécanisme transforme chaque affrontement en un jeu d’adaptation constant, où il faut non seulement surveiller sa propre barre de vie et ses Arts, mais aussi répondre aux signaux de l’équipe pour maximiser son efficacité.

Ajoutez à cela les classes de personnages, qui définissent le style de combat et influencent la progression des compétences. Chaque classe peut évoluer vers des spécialisations plus avancées. Il devient alors possible d’opter pour un combattant axé sur les dégâts au corps à corps, un soutien capable de booster son équipe, ou encore un tank absorbant les attaques ennemies.
Les rixes en Skell métamorphosent radicalement cette dynamique, introduisant une approche différente du combat terrestre.

Là où les affrontements à pied reposent sur la gestion des Arts, des Auras et des états comme le Vacillement et la Chute, la gestion du Skell s’articulent autour d’une ressource essentielle : le carburant. Chaque action consomme une partie de cette réserve, obligeant les pilotes à jongler entre efficacité offensive et économie d’énergie. L’Immobilisation est déclenchée lorsque l’ennemi imposant vacille, ce qui permet aux attaques de faire mouche et de empêcher la bête d'agir sur une courte durée.

— Ma tête tourne encore, pourtant ce ne sont là qu'une infime partie de ce que propose Xenoblade Chronicles X: Definitive Edition.

Un monde infini, optimisé, granuleux... Sans fin

Xenoblade Chronicles X: Definitive Edition est, sans l’ombre d’un doute, le meilleur JRPG qu’il m’ait été donné de parcourir. Son game design, d’une précision presque absolue, et son optimisation proche du miracle m’ont laissé une empreinte indélébile. Après plus de 70 heures passées à parcourir Mira, je peine encore à redescendre. J’aurais aimé vous parler plus en détail des Missions de lien, des trésors disséminés aux quatre coins du monde, ou encore des innombrables subtilités du système de jeu, mais un simple avis n’aurait jamais suffi.

J’ai aimé cette aventure sous toutes ses formes : dans la profondeur de ses menus, dans la brutalité tactique de ses combats, et dans l’ivresse de son exploration infinie. Je ne savais pas comment commencer ce texte, mais une chose est sûre, je sais comment le terminer.

Xenoblade Chronicles X: Definitive Edition restera, pour moi, le meilleur jeu de la Nintendo Switch... non, le meilleur jeu tout court.

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10 Xenoblade Chronicles X: Definitive Edition

  • Date de sortie (japon) : 20/03/2025
  • Date de sortie (Europe) : 20/03/2025
  • Développeur : Monolith Soft
  • Éditeur : Nintendo
  • Genres : Action
  • Consoles : Switch
  • Scénario 100%
  • Technique 100%
  • Gameplay 100%
  • Plaisir 100%
  • La granularité du gameplay
  • La questionnement sur la colonisation
  • L'exploration profonde
  • L'optimisation technique
  • Un exemple à suivre
  • Rien
Kuro
Kuro

✅ Créateur du média

✅ Amateur de culture pop, JRPG et retrogaming

✅ À l'âge de 38 ans, mon JRPG préféré demeure Chrono Trigger !

💔 RIP Akira Toriyama, tu resteras à jamais dans nos coeurs...

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