Maliki: Poision of the Past — Quelques heures d'étonnement !

Il y a quelque temps, nous vous parlions du jeu Maliki: Poison of the Past à travers notre interview de l'équipe derrière la franchise. Il était question d’anecdotes de développement, et nous voulions en savoir plus sur la licence — directement de la bouche de son créateur, Souillon. Par ailleurs, c'est avec beaucoup d'enthousiasme et très peu d'attentes que nous nous sommes lancés dans cette aventure faite de pixels durant quelques heures. Et que dire ? Nous avons été agréablement surpris !

Ce n'est pas un produit dérivé ! Maliki: Poison of the Past éclot dans un monde qui s'écarte de la trame narrative de l'œuvre originale tout en conservant ce qui fait son essence : la bienveillance.

Vous incarnez Sand… ou plutôt, sa pire version. Notre héroïne se retrouve téléportée dans un monde totalement inconnu. Là, elle fait la rencontre de Maliki, une humaine veillant sur le Domaine, un univers indépendant de l'espace et du temps.

Sand, déstabilisée par cette situation inattendue, peine à comprendre ce qui lui arrive. Heureusement, Fang, une autre humaine, lui tend un Chronopack, tandis que Maliki reprend les hostilités : le monde est sous la menace de Poison, un ennemi prêt à tout pour dominer la Terre...

Le Chronopack est un outil temporel qui sera essentiel à notre protagoniste pour vaincre Poison et son armée de créatures. Le Domaine pourra aussi compter sur les efforts de Becky, la fermière, tandis que Fénimale instruira Sand sur la manière de cultiver les terres. C'est ici que les événements commencent à se dessiner.

Ce lieu si particulier abrite aussi l'Arbre aux Mille Racines, dernier espoir de nos jeunes héroïnes. Cette merveille de la nature puise l'énergie dans celle-ci pour grandir. Quelques Naturons se glissent alors dans la poche de Sand. Dès qu'ils s'approchent de l'Arbre aux Mille Racines, celui-ci réagit... et le Domaine s'agrandit ! D'autres terres peuvent à présent être explorées, mais cela ne se fera pas sans risque...

Des portails se créent et se succèdent. Vous sortirez du Domaine — cette "cage dorée", selon les dires de Fang. À l'extérieur, l'exploration sera des plus dangereuses. Sous forme de donjon, un tout nouveau monde s'ouvrira devant vous. Accompagnée de Fang dans un premier temps, Sand se frayera un chemin à travers des zones peuplées par les créatures de Poison. Et le combat commence...

Maliki: Poison of the Past propose un système de combat au tour par tour, sublimé par une mécanique de maîtrise du temps. Alors que, dans d’autres jeux, la ligne temporelle des actions dépend de la vitesse des combattants, ici, c’est à vous d’en prendre le contrôle.

À chaque action effectuée ou en utilisant la compétence Concentration, votre jauge de Chronopoints se remplit. Avec ce pouvoir, vous pourrez manipuler le temps à votre avantage.

Les affrontements reposent également sur un système d’affinités élémentaires. Chaque ennemi possède des faiblesses spécifiques, et les exploiter rendra les combats bien plus simples. Cependant, l’utilisation de compétences est limitée par les points techniques — sinon ce serait trop facile !

Mais ce n’est pas tout : grâce au Glissement Temporel, deux personnages peuvent agir simultanément, débloquant des combos et des Techniques Duo particulièrement redoutables.

Toutefois, jouer avec le temps peut aussi comporter des risques. Lors d’un déplacement sur la ligne temporelle, il n’est pas rare de se retrouver face à un ennemi. Dans ce cas, pas de panique… mais il faudra réagir vite ! Un Chronomètre limitera votre temps de réflexion.

Ce sont là les premières mécaniques de combat que j’ai pu exploiter. En exploration, le temps aura aussi son importance. Entre déplacer des objets pour se frayer un chemin ou laisser le temps transformer les lieux, les possibilités semblent intéressantes. Reste à voir jusqu’où ira la complexité des puzzles, le temps de jeu aidant.

Maliki: Poison of the Past est incroyablement mignon. Il me tarde de pouvoir vous proposer un avis complet sur ce JRPG français.

Bien sûr, j’adore l’esthétique chibi et cette direction artistique colorée qui donne vie aux décors. Bien sûr, j’aime l’univers de Maliki et la bienveillance qui s’en dégage. Pour l’instant, c’est un jeu réconfortant à bien des égards, et j’espère que les heures de jeu sauront préserver cette justesse.

Quant à moi, je vous retrouve très vite pour mon test du jeu… du moins, Chronopack sur le dos, histoire de bien prendre mon temps !