Sting nous présente VIractal, un ovni vidéoludique mêlant deckbuilding et tactique au tour par tour. Après avoir lancé Dokapon: Sword of Fury sur Switch et Steam, ce nouveau projet est un jeu de société à la frontière entre jeu de plateau et vidéo. Dans cet article nous parcourrons ensemble les informations délivrée par la compagnie, ponctuées d'un avis.
Sting Entertainment s'est fait un nom grâce à des titres moyens comme Treasure Hunter G et Evolution: The World of Sacred Device sortis respectivement sur Super Famicom et Dreamcast. Leur série Dept. Heaven, incluant Riviera: The Promised Land et Yggdra Union, a marqué les esprits. Le studio a aussi collaboré avec Atlus et Idea Factory, produisant des jeux comme Generation of Chaos et Hyperdevotion Noire. La société touche à divers genres, allant du RPG tactique au Dungeon Crawler en passant par le jeu de société avec Dokapon.
Dans la pénombre d'une pièce étrange, un mal de tête vous frappe violemment. En vous réveillant, une faible lueur vacille, et devant vous, un jeu de société repose tranquillement. La pluie frappe les fenêtres, mais derrière elles, seul un brouillard épais tourbillonne. Un frisson glacé s'empare de vous alors que la réalité se dissout lentement, et le jeu commence...
Fort de son expertise dans le RPG, notamment avec des titres comme Riviera: The Promised Land — qui mêlait exploration façon point’n’click et gestion d’inventaire originale — ou Yggdra Union et son système stratégique au tour par tour, Sting revient avec un nouveau défi que l'on peut qualifier d'ambitieux. Ce dernier combine exploration procédurale, déplacements dictés par des lancers de dés et combats hybrides inspirés du "Tabletop" et du "deckbuilder".
Cependant, l'expérience est des plus atypique grâce à son format. Loin des univers de pure fantaisie, l’aventure commence dans une salle de rôliste ordinaire, avec pour seule passerelle vers l’étrange une aire de jeu richement modélisée. Dés, cartes, figurines : tout y évoque le jeu de salon, servi par une direction artistique colorée. Le détail se trouve dans l'animation. Comme si tout à coup, les éléments prenaient vie. Ce que nous imaginions, en jouant à l'époque, est appuyé ici par des mouvements presque magiques dans la fresque visuelle qui aide à l'immersion.








En opposition, la pièce est obscure ; une lumière douce et jaunâtre éclaire les bibliothèques et autres commodités, sur lesquelles sont disposés des objets méticuleusement rangés. Cet atmosphère confiné vous rappellera sans doute ces longues soirées pluvieuse, accolé au chauffage attendant votre tour, stratégies et rêverie en tête.
Si l'on s'attarde un instant sur le plateau de jeu, nous constatons une chose : les pièces hexagonales. Toute la surface du jeu en est construite. Les images révèlent aussi dans des figurines, le héros et ses alliés, les PNJ et les monstres. Dans la vidéo, nous comprenons que les déplacements s'exécutent à coup de dés. Lorsqu'un ennemi entre en contact avec un des pions, l'affrontement débute.
Les combats semblent se parer de plusieurs mécaniques. Tout d'abord, nous avons les cartes distribuées à chaque personnage. Elles représente un coût en charge, des éléments qui semblent se récolter au fil des tours et se placer à l'arrière de l'équipe du joueur. Pour ce qui est des gemmes vertes sous les fiches des héros, rien ne nous indique pour l'instant leur utilité. Les lettres sous les noms des personnages sont des statistiques aux pictogrammes qui influenceront sans doute le gameplay de manière plus favorable en fonction de leur rang. Pour le reste, les cartes sont des plus classique, avec un coût, un effet et une illustration.
Qu'est-ce donc que ce truc ?! À un moment, dans la vidéo, on aperçoit ce plan pendant une seconde. Nous ne savons pas qui est ce personnage. Serait-ce le maître du jeu ou un joueur ? Quoi qu’il en soit, il n’en reste pas moins effrayant.
Le studio nous indique qu'à chaque nouvelle partie, le monde change. Le temps est compté, les déplacements limités, mais chaque recoin peut révéler un événement. La progression, elle, repose sur des cartes : attaques, effets spéciaux, altérations diverses… Pourtant, le hasard n’est jamais bien loin, injecté dans chaque mouvement soumis au hasard d'un jet de dés. Mais ici, pas de gaspillage : chaque point non utilisé est conservé sous forme de DP, une ressource secondaire à investir plus tard. Sting nous dit aussi qu'au fil du voyage, des événements ponctuent l’avancée. Certains sont anodins, d'autres bouleversent l’équilibre. Une décision, un mot mal placé — et tout peut basculer...
— Pourquoi un accès anticipé ?
VIractal entrera en accès anticipé afin de recueillir les retours des joueurs et d’ajuster ses systèmes de combat, d’exploration et de coopération en ligne. La version actuelle comprend les fonctionnalités principales : exploration sur des cartes générées procéduralement, combats à base de cartes, deckbuilding, jeu en solo ou en coopération en ligne, plusieurs zones de jeu, ennemis variés, récompenses à débloquer et un système de collection. Le développement se poursuivra sur une période estimée entre six mois et un an, avec l’ajout prévu de nouveaux personnages jouables, de cartes, de zones, de contenus narratifs et d’un système de récompenses. Le prix du jeu augmentera à la sortie finale pour refléter ces ajouts.
— Qu'en pensons-nous ?
Cela fait longtemps qu'il existe des portages de jeux de plateau sur la plateforme Steam. VIractal pourrait devenir l’élan nécessaire pour voir apparaître une véritable évolution du genre. Mêler les mécaniques du jeu de plateau avec l’interactivité poussée du jeu vidéo : Sting proposera peut-être un retour aux origines du jeu de rôle papier. En tout cas, c’est ce que les images et les informations nous laissent penser. Nous ne manquerons pas de revenir sur le titre lorsque nous aurons plus d'informations et que nous essayerons la démo promise pour le 12 mai.
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