Test Never7 -The End Of Infinity- — Je suis devenu accro !

Aujourd'hui, j'ai l'occasion de vous écrire le test à propos d'une série de romans visuels que je ne connaissais pas : La série Infinity. Celle-ci est composée des titres Never7, Ever17 et Remember11 dont j'ai pu m'essayer au premier volume, Never7 -The End of Infinity-. Je suis toujours ravi de découvrir un nouveau titre, qu'il soit déjà connu d'une communauté ou encore inédit dans le paysage vidéoludique. Je suis encore plus heureux lorsque le jeu que j'essaie me captive au point de ne plus décrocher de ma console pendant des heures, totalement happé par l'histoire. Laissez-moi vous raconter ce que j'en ai pensé !

Je tiens à remercier les éditeurs Mages et Spike Chunsoft sans qui ce test n'aurait pas pu être possible. 

Une histoire qui doit se découvrir !

Commençons avec le point le plus important de tout bon roman visuel : son histoire ! Et mon Dieu, quelle histoire !

Je vous avoue que ma découverte de Never7 -The End of Infinity- s'est faite en plusieurs phases. La première fut une approche hésitante : les graphismes ne me transcendaient pas plus que cela, et j'avais du mal à voir l'impact de mes choix sur l'histoire. Résultat, j'avais du mal à vraiment m'investir.

La seconde phase fut celle des premières révélations : au début, le scénario nous fait croire que tout va bien se passer, que rien de mal ne peut nous arriver, que tous nos choix sont les bons... mais il n'en est rien.

Enfin, la dernière phase : celle où je suis devenu un peu (beaucoup) accro au titre. Dès que j'avais quelques minutes devant moi, j'allumais ma Switch pour avancer, en découvrir toujours plus et explorer les différentes fins. De ce point de vue, l'expression "On ne juge pas un livre à sa couverture" décrit parfaitement mon expérience avec ce jeu.

Parlons maintenant du scénario...mais pas trop !

Celui-ci est plutôt complexe à expliquer sans trop en révéler, mais je vais faire de mon mieux pour préserver un maximum de surprises.

Nous incarnons Makoto, un étudiant universitaire contraint de participer à un séminaire avec d'autres camarades de classe. Le but est d'apprendre à mieux se connaître et de renforcer la cohésion du groupe. Never7 commence alors que nous faisons un rêve étrange : une main tenant un grelot, le 6 avril, présageant la mort de quelqu’un. Nous nous réveillons en sueur le 1er avril, dans la chambre du chalet où se déroule le séminaire. À peine avons-nous ouvert les yeux que Yuka, une jeune fille et camarade de classe, débarque en trombe, nous laissant totalement surpris.

Après cet incident matinal, la semaine commence et nous faisons la connaissance de nos compagnons de chalet. En plus de Yuka, il y a Haruka, une jeune fille timide et réservée. Okuhiko, le cliché du beau gosse que tout le monde connaît, mais que personne ne supporte réellement. Nous suivons ensuite ce petit groupe lors de leur première journée dans ce village balnéaire. Trois autres personnages font ensuite leur apparition, jouant un rôle plus ou moins important selon nos choix : Kurumi, la jeune sœur d’Izumi, gérante d'un petit restaurant local, et que Saki, l’amie d’enfance de Yuka.

Toute cette joyeuse bande va participer à des activités typiques des vacances : pêche, détente au bord de la piscine, barbecues... Mais bien évidemment, le jeu ne se limite pas à cela.

Never7 — Un roman visuel bien plus profond qu'il n'y paraît

Never7 -The End of Infinity- aborde des sujets bien plus profonds que la simple pêche. Malheureusement, en parler en détail dans ce test gâcherait une grande partie de l’attrait du jeu. Ce sont justement les thèmes abordés qui m'ont donné envie de découvrir toutes les routes et toutes les fins. Le lore du titre est bien plus vaste et complexe qu’il n’y paraît au premier abord.

Il est également crucial de rappeler que les choix sont d’une importance capitale : non seulement pour déterminer la route empruntée, mais aussi pour influencer la fin obtenue. Et croyez-moi, il existe un grand nombre de fins, dont certaines peuvent être vraiment mauvaises.

Si vous me connaissez, vous savez que j’aime les jeux à choix multiples, et ici, j’ai été servi de la plus belle des manières. Je trouve assez fou qu’un roman visuel des années 2000 ose autant, bien plus que bon nombre sortis récemment comme Sunny café.

Never7 -The End Of Infinity- — Une plongée dans les années 2000 !

Mon titre n'est en aucun cas péjoratif. Cette sortie sur Nintendo Switch et PC via Steam est une petite refonte graphique de toutes les précédentes versions sorties dans les années 2000. Les graphismes sont plus lisses et plus lumineux, d'après les différentes images et vidéos que j'ai pu voir. En jouant, j'ai cette sensation d'être devant un vieux shōjo comme Nana ou Fruits Basket, avec ses personnages aux grands yeux et aux traits simples. Il y a une vague de nostalgie quand on plonge dans Never7 : même les dialogues nous ramènent à une époque révolue, mais ô combien agréable dans mon cœur.

Le gameplay rappelle également une époque lointaine, en raison du peu de fonctionnalités disponibles. Mais après tout, nous parlons d'un roman visuel : ce n'est pas le type de jeu où la variété d'actions est le point principal. Ici, vous pouvez lire et réécouter les dialogues via un écran, au cas où vous auriez raté un détail lorsqu'un choix se présente à vous. L'un des points positifs du titre est qu'une fois que vous avez débloqué une fin, vous pourrez passer les dialogues déjà lus jusqu'à votre prochain choix. Si vous refaites les mêmes choix, les dialogues continueront à défiler à grande vitesse. En revanche, si vous optez pour un autre choix, la vitesse ralentira pour vous laisser le temps de découvrir les différences. Voici donc les quelques aspects du gameplay que l'on peut aborder en parlant de Never7.

Never7 -The End Of Infinity- — Et ensuite ?

Eh bien, je vais essayer de terminer le jeu à 100 % afin de découvrir toutes les fins possibles, car je suis vraiment accro à cet univers. Ensuite, je m'attaquerai au reste de la série avec Ever17: The Out of Infinity, testé par ma collègue fan de romans visuels, Shoko ! Je suis ravi d'avoir découvert la saga Infinity, ce qui me permet d'ajouter encore plus de romans visuels à ma liste… —comme si je n'en avais pas déjà assez à faire !—

Si vous êtes friands de science-fiction (car oui, c'est le thème principal, mais je n’en dirai pas plus) et que l'anglais ne vous rebute pas, alors foncez ! Les routes sont relativement courtes avec, à chaque fois, des éléments inédits rajoutant de la profondeur à l'univers selon vos choix.

Merci à tous pour votre temps et votre lecture. J’espère avoir réussi à vous donner envie de découvrir Never7 -The End of Infinity-. Si vous connaissiez déjà le jeu, partagez-vous mon avis ? Peut-être même vous ai-je donné envie de recommencer une route ?

Never7 -The End Of Infinity- sortira sur PC et Nintendo Switch le 6 mars 2025.