Un nouveau mois s'achève, la fin de l'été aussi, mais le renouveau de la rentrée scolaire rythmera nos futurs choix des jeux joués. Avant que le monde entier ne se jette sur Sea of Stars, sauf Naturel, nous vous présentons dans cette chronique ce à quoi la rédaction a joué. Prenons le temps d'accueillir nos deux nouveaux venus : Ozuki et Shoko ! Et si le cœur vous en dit, vous pouvez vous aussi les rejoindre et faire grandir le média numéro 1 du JRPG !
Sommaire
Naturel - Au bon endroit, au bon moment !
Ce mois d'août n'aura vu qu'un seul jeu tourner dans ma demeure. Le même que celui du mois de juillet. Yakuza: Like a Dragon. Même si j'ai très peu avancé dans l'histoire, j'ai passé énormément de temps à peaufiner l'entreprise d'Ichiban et de recruter ses futurs camarades dans cette aventure pittoresque. Toujours aussi loufoque dans ses quêtes et activités secondaires et les jobs (voyant, danseur, musicien), Ichiban et consorts nous emmènent dans une histoire du type "au mauvais endroit au mauvais moment"... ou selon les termes positifs du protagoniste "au bon endroit au bon moment".
Ichiban a le don de me mettre de bonne humeur et me fait rire, même s'il n'atteindra jamais mon niveau humoristique... En tous les cas, Yakuza: Like a Dragon me fait rêver et, même s'il est assez long en termes de levelling, je prends plaisir à courir, me battre et développer tous les jobs du jeu. Mais pourquoi jouer maintenant ?
Ce qui m'intéresse dans ce jeu, c'est le lien qu'il y aura entre la fin et le début présumé de Like a Dragon: Infinite Wealth. Pourquoi Hawaï ? Pourquoi tout nu ? Tant de réponses essentielles qui ne demandent que des réponses ! J'ai hâte de finir Yakuza: Like a Dragon pour ensuite, m'intéresser au plus haut point à sa suite... pour peu que ça en soit une.
Kuro - Bon anniversaire Soul Hackers 2
Je suis conscient de la profonde déception que la communauté fidèle de la licence Devil Summoner: Soul Hackers d'Atlus a ressentie à l'égard de la proposition du deuxième volet. En effet, la configuration offerte par la société japonaise n'a pas réussi à convaincre. Pourtant, je peine à comprendre pourquoi, mais le jeu adopte une atmosphère spécifique qui me parle. Pour être plus précis, Soul Hackers 2 va directement à l'essentiel. En mettant de côté toute critique que nous pourrions émettre concernant l'intrigue, le jeu propose des mécanismes parfaitement affinés qui sauront répondre à vos attentes fondamentales en ce qui concerne les JRPG au tour par tour. Des affinités élémentaires aux schémas d'action des ennemis, en passant par la collecte et la fusion des démons, ainsi qu'un vaste éventail de quêtes secondaires...
Si vous le souhaitez, vous pouvez investir plus d'une centaine d'heures dans le jeu sans ressentir de lassitude. Je qualifie Soul Hackers 2 comme un JRPG centré sur ses mécanismes. Nous choisissons une quête, pénétrons dans un donjon, enchaînons une série de combats et éprouvons une montée en puissance dans un enthousiasme captivant. Si nous devons critiquer Soul Hackers 2 pour ses propositions, ne devrions-nous pas faire de même pour la licence Etrian Odyssey ? N'est-ce pas là une production des plus similaires ? De plus, le lore proposé est considérablement différent de ce que nous avons l'habitude de voir dans des JRPG plus classiques. Mon jeu du mois est sans aucun doute celui-ci et, quoi qu'on en dise, je ne m'en détacherai pour rien au monde.
Ozuki - Retour à LéaMundis
Il y a toujours un mois, durant lequel j’ai besoin d’un certain retour aux sources. Un retour qui me permet de recontextualiser certaines œuvres qui ont marqué mon histoire de joueur. Ce mois d’août fut l’occasion de me replonger dans une épopée aussi mémorable qu’indescriptible, Vagrant Story.
Cela faisait quelques années que je n’avais pas retrouvé Ashley Riot dans sa chasse à l’homme contre Sydney Losstarot dans l’une des villes les plus mythiques du jeu vidéo, LéaMundis.
Malheureusement, le temps est passé et je me rends bien compte que mon appréciation tient d’une certaine nostalgie, accolée à une connaissance des mécaniques de jeu. C’est précisément ce détail qui aujourd’hui, est le plus critique, de sorte qu’un nouveau joueur peinerait sans doute à occire le quatrième boss de cette épopée.
Il est pourtant un point que l’âge n’a pas altéré, mais plutôt bonifié, la mise en scène. C’est une véritable maestria qui remet à sa place un certain nombre de jeux modernes. Entendons-nous bien, cela ne plaira pas à tout le monde, à la vue du rythme lent et posé du titre. Mais, voir les expressions faciales et comprendre ce que les personnages ressentent sur un jeu PS1 sans le moindre mot est une vraie bouffée d’air frais, à l’heure où tout est souvent expliqué au travers de dialogues pompeux et insipides.
Décidément, sur moi, le pouvoir de LéaMundis fonctionne toujours aussi bien…
Sadness - Des robots et des katanas
Après avoir terminé Xenosaga I, j'ai souhaité commencer le deuxième épisode, mais j'ai plutôt décidé de faire une pause afin d'éviter de me lasser de la série en y jouant trop intensément. J'ai donc tout d'abord pris une pause au niveau des jeux vidéo pour me consacrer à d'autres de mes passions, comme la musique. Cependant, nous ne sommes pas ici pour discuter de cela ! Après ces petites vacances, j'ai donc suivi l'exemple de notre ami Naturel, mais version samurai !
J'ai ainsi entamé Like a Dragon Ishin, qui m'a procuré un grand plaisir au cours des quelques dizaines d'heures que j'y ai jouées, même si je préfère légèrement le titre précédent, Yakuza: Like a Dragon. L'histoire du Japon, revisitée à la sauce Yakuza, nous offre un récit épique avec des personnages hauts en couleurs, et surtout un système de combat bien élaboré agrémenté de quelques quêtes annexes tout aussi intéressantes les unes que les autres. Si je devais relever un seul défaut concernant Ishin, ce serait sa rigidité au niveau des combats. On peut également noter que, même si le jeu tourne très bien sur PlayStation 5, il y a quelques problèmes techniques qui sautent aux yeux.
En dehors de l'univers des Yakuzas, j'ai également eu la chance d'essayer le nouveau titre de chez FromSoftware, le fameux Armored Core VI. Même si le jeu ne brille pas par sa technique, son gameplay est tout simplement époustouflant ! Pour éviter d'en dévoiler trop avant mon test, je préfère rester succinct, mais il est indéniable que pour les amateurs de défis dans le monde du jeu vidéo, et surtout pour les passionnés de mechas, ce jeu est une pépite ! Il faut simplement cesser de le comparer à Elden Ring ou à un Souls, car la série des Armored Core a toujours été réputée pour sa difficulté, mais elle devient tellement prenante lorsque l'on maîtrise l'art de piloter son gros robot.
Pour ce mois d'août, ça aura été le flou artistique de mon côté ! J'ai papillonné de jeux en jeux, notamment pour créer du contenu let's play sur ma chaîne gaming, la sortie de Baldur's Gate 3, mais également parce que j'ai eu le plaisir intégrer l'équipe de JRPGFR qui m'a donnée l'envie de commencer tous pleins de JRPG en attente.
J'avance doucement dans mes succès de NieR:Automata commencé en juillet, il me manque uniquement la fin Y, afin de parvenir à compléter mon alphabet, car ce jeu a autant de fins différentes que de lettres ! Je me retrouverai sans doute encore à farmer dessus en septembre pour mon plus grand plaisir. Côté gameplay, il y avait plusieurs styles à maîtriser, apportant un certain dynamisme tant il faut s'adapter aux changements de plans et de tactiques. Les différents styles de combat selon les personnages apportent, à mon sens, un petit plus non négligeable aux new game +. Du côté de l'histoire, celle-ci m'a touchée par son côté philosophique, et son parallèle avec notre réalité. C'est un jeu qui demande tout de même à ce que l'on fasse toutes les quêtes secondaires afin d'en comprendre l'ampleur, autrement il nous laisse pantois malgré la beauté de ses graphismes et ses musiques entraînantes. Des points négatifs à noter qui seront le système de piratage qui devient trop répétitif à force, ainsi que le menu du système de puces. Il ne donne pas envie de s'y attarder, c'est pourtant vital pour optimiser sa partie.
Étant une grande fan de visual novel, j'ai pris le temps de revenir à mes sources en reprenant la série Danganronpa V3: Killing Harmony de Spike Chunsoft. Les graphismes peuvent surprendre, mais j'aime le côté manga (bien que plat) des personnages clichés hauts en couleurs. J'attends toujours avec impatience la résolution d'une enquête et la cinématique animée par notre mascotte Monokuma qui est, cette fois-ci, accompagnée de ses Monokids !
Les phases de tribunal ont gardé certaines vieilles techniques qui ont fait leurs preuves pour atteindre la conclusion d'une enquête, tout en ajoutant une flopée de nouvelles. Je dois avouer qu'elles m'ont un peu déroutée tant elles nous "tombent" dessus sur le tas, je dois encore apprendre à les utiliser convenablement. J'ai également un petit problème avec la traduction française, comme pour les précédentes versions. J'ai l'impression que certains dialogues ne prennent pas de sens une fois traduits. Je vais sans doute terminer le jeu en anglais pour certaines subtilités, même si j'apprécie les efforts, et les jeux de mots, que ce soit Bonj'ours ou à P'luche des oursons démoniaques !
Pour conclure, en sachant pertinemment que ce jeu sera sans doute toujours installé l'année prochaine en août, j'ai commencé Star Ocean The Last Hope développé par Square Enix et Tri-Ace. Il m'attendait gentiment dans ma bibliothèque Steam, et après en avoir entendu, et lu, beaucoup de bien par l'équipe JRPGFR, je me suis lancée dedans les yeux fermés ! Oui, fermés, au point où, maintenant ils se retrouvent bien écarquillés face à l'immensité qui m'attend. Pour dire, j'ai déjà eu à recommencer une partie en parallèle pour compléter mon bestiaire, et vérifier que je n'ai rien laissé de côté en longeant les murs ! Ce jeu va aspirer mon âme. Je n'ai pas encore quitté la première planète, car j'y ai déjà tellement à apprendre et à accomplir ! Bien que je dramatise, j'ai tellement hâte de découvrir tout ce qu'il va m'apporter !
Kayo - Odyssée Rétro-Gaming
J'avais déjà exploré en profondeur les versions Mega-CD et Sega Saturn de ce joyau du jeu de rôle qu'est Lunar: The Silver Star Story, un titre inextricablement lié à l'âge d'or de Sega. Cependant, la version "Complete" m'échappait encore, une lacune que j'ai soigneusement comblée cet été.
Lunar: The Silver Star Story Complete n'est pas uniquement une perle rare, je classerais également cette édition parmi les chefs-d'œuvre incontournables de la PlayStation. Conçu comme une véritable ode à l'animation japonaise, le jeu séduit par la richesse de son scénario, la profondeur de son univers et une réalisation tout simplement irréprochable. Nous ne parlons pas ici d’une richesse à en faire pâlir Freud, mais bien d’un voyage nostalgique tout simplement touchant. Lunar, ce sont ces animés des années 90, qui ne brillaient pas forcément toujours par leur profondeur, mais qui savaient vous émouvoir. Passer à côté serait donc une véritable erreur, car nous tenons ici sa version la plus aboutie.
Il est vrai que les joueurs découvrant ce titre aujourd'hui pourraient le trouver un peu désuet en comparaison des blockbusters actuels. Cependant, il est indéniable qu'il saura toucher la corde sensible de tous ceux qui ont découvert le monde du jeu de rôle au cours des années 90. Rangez cette énième production censée imiter les plus belles œuvres de l’âge d’or, et jouez à Lunar.
La conclusion parfaite d'un été chaud comme... 2B !
Vous voilà prévenus ! L'équipe de JRPGFR s'agrandit ! Même pendant ses articles spéciaux. En effet, Kayo nous a rejoint pendant l'écriture de cet article, et il nous en met déjà plein les yeux. Au même titre que les délicieuses paroles de Shoko et Ozuki. Trois nouveaux rédacteurs pour vous offrir toujours plus de profondeur. Et si vous aussi, vous rejoigniez l'équipe ? Nous vous accueillerons comme il se doit, entre amis, une bande de potes, dans une ambiance chaleureuse et mouvementée suite au test dévastateur de Sea of Stars ! L'équipe se passionne pour le jeu de rôle japonais, mais aussi pour l'écriture et la vérité et, surtout, l'être humain. Les JRPG nous apprennent que l'amitié sera plus forte que tout, alors prouvons, tous ensemble, que ce monde vaut la peine d'être vécu !
Nous vous saluons avec cet article, nous prenons de l'ampleur et c'est grâce à vous ! Toujours plus de contenus, toujours plus de nouveaux venus, JRPGFR rentre dans la cour des grands. À bon entendeur, salut !