La Nintendo Switch est une console unique. Ses capacités ne peuvent certainement pas être comparées à celles des consoles de salon de la génération précédente et actuelle. Cependant, le support a accueilli, au cours de ces cinq dernières années, une dose intéressante de portages. Et Demon Slayer : The Hinokami Chronicles fait partie de ceux-ci.
Introduction
La véritable particularité de la Switch est sa capacité à pouvoir contenter tout le monde à sa manière, là où les développeurs des plus importantes franchises multiplateformes sont constamment à la recherche du bon compromis pour rendre leurs productions sur celle-ci appréciables.
Les limites étaient là et les difficultés aussi, c'est pourquoi de nombreux jeux ont été publiés d'abord sur les consoles de Sony et Microsoft, et seulement plus tard aussi sur Switch. Quoi qu'il en soit, de plus en plus de développeurs et d'éditeurs ont montré leur intérêt pour la console hybride japonaise, et SEGA a toujours été parmi eux.
Demon Slayer : The Hinokami Chronicles fait partie de ces titres sortis d'abord sur toutes les plateformes, puis sur Switch. L'œuvre, éditée par nul autre que le géant japonais SEGA et développée par CyberConnect2, avait été accueillie avec enthousiasme tant par la presse spécialisée que par les joueurs.
Quelques jours avant la sortie officielle de la version Switch, nous avons eu l'occasion d'y jouer pour pouvoir le tester sur la console la moins performante, découvrant une technique assez surprenante.
Une technique de bonne facture
En effet, nous pouvons dire que Demon Slayer : The Hinokami Chronicles est un jeu d'action respectable, doté d'une narration recherchée, et d'une composante d'exploration qui fait ce qu'elle peut pour nous divertir. Pour cette partie-là, il n'y a donc aucun souci à se faire.
Pour ce qui est de la technique, bien qu'aucune information officielle n'ait été révélée concernant la résolution et la fréquence d'images, notre test nous a permis de constater que Demon Slayer : The Hinokami Chronicles devrait se situer aux alentours de 720p en mode portable et 1080p avec la console en dock, justifiant ainsi un frame rate qui reste étonnamment stable avec du 30 FPS.
La raison en est que Demon Slayer : The Hinokami Chronicles, même sur Nintendo Switch, reste encore aujourd'hui un spectacle plutôt rare pour les yeux.
Les effets visuels et le rendu graphique suivent la direction artistique qui rend l'anime unique en son genre, et sont sans doute le plus grand mérite du portage.
Presque chaque scène à l'écran, qu'il s'agisse de jeu ou de narration pure, est constamment embellie par le choix malin d'utiliser la technique du le cel-shading qui, si elle est traitée avec soin, peut offrir des résultats impressionnants. Combattre les démons et regarder les longues cinématiques animées sur un modèle OLED a un attrait vraiment unique.
Pas de multi en local ...
Nous devons tristement admettre que la version Switch n'a rien à offrir par rapport aux autres et qu'il n'est pas non plus possible de jouer en multijoueur hors-ligne en utilisant un seul Joy-Con par personne.
De ce point de vue, CyberConnect2 ne s'est pas trop foulé et nous regrettons de devoir trouver une telle limitation sur une console dont la raison d'être est le multijoueur local avec les Joy-Con.
Pour conclure
Après tout, nous reconnaissons aussi que le travail d'adaptation que Demon Slayer : The Hinokami Chronicles porte sur ses épaules n'est en rien minime. Au contraire, nous sommes convaincus que ce que l'équipe de développement a fait est vraiment une grande réussite étant donné qu'il a réussi à atteindre le bon compromis pour ne pas porter un titre plein de problèmes techniques sur cette console portable.
Si l'on compare Demon Slayer : The Hinokami Chronicles à d'autres titres qui ont subi le même processus d'adaptation, nous ne pouvons pas faire semblant de ne pas remarquer la rapidité des chargements ou le poids de l'ensemble du jeu qui n'est que de 9 Go. Les complices de cet objectif sont peut-être des textures de moindre qualité, bien que ce ne soit pas un défaut qui puisse être visible à l'œil nu. Ce qui est certain, c'est que CyberConnect2 a pris ces huit mois depuis la sortie originale pour perfectionner la technique du jeu sur Nintendo Switch, et l'attente en valait vraiment la peine.
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