Digimon X, Final Fantasy XII, FFXVI... Juillet 2023, les escapades de la rédaction !

Bienvenue dans ce nouvel article dans lequel nous vous présentons les jeux auxquels jouent la rédaction. Envoyés par monts et par vaux, nous nous essayons toujours plus à de nouveaux JRPG. Ce mois-ci, au programme, un peu de tout et de tout... un peu. Mais surtout du tour par tour. Nous avons été conquis par un petit jeu sorti tout droit de l'univers de Shakespeare. C'est parti, régalez-vous et, faites nous découvrir les jeux auxquels vous, vous jouez !

Kuro - Le fan de gadgets !

Le Tamagotchi Digimon de Bandai offre un voyage nostalgique vers l'enfance. Ce petit dispositif, semblable au classique Tamagotchi, regorge de fonctionnalités. Vous découvrirez près de 30 formes différentes de Digimon, mais leur obtention demande de la patience en raison des multiples conditions à remplir.

L'entraînement est essentiel pour renforcer votre Digimon, et vous avez le choix entre deux options au centre d'entraînement : améliorer sa force ou son effort. Vous pouvez également explorer 30 mondes différents, rencontrer d'autres Digimon et les affronter, avec un boss final pour chaque zone. À chaque fois que vous remportez une victoire, vous gagnez de l'expérience, tandis que chaque fois que vous battez un boss, vous recevez en récompense un cadeau sous forme d'objet consommable. Ces objets vous permettent d'améliorer les statistiques de votre créature au-delà des améliorations obtenues par les montées de niveau.

Ainsi, votre Digimon évoluera à travers dix niveaux. En plus de cela, vous avez la possibilité de prendre soin de trois créatures à la fois grâce à un système de sauvegarde. Une librairie sera également disponible pour répertorier vos découvertes de nouvelles espèces de Digimon. De plus, vous pourrez vous engager dans des duels basiques avec d'autres dresseurs de Digimon, à condition que leurs versions soient compatibles avec la vôtre.

Ce plot... : "Roméo, oui, le célèbre personnage de Shakespeare, est capturé par un monstre-plante cauchemardesque. Seule la Stratford-Upon-Avon High Drama Society, un groupe de lycéennes d'une autre dimension passionnées par les pièces de Shakespeare et dotées de pouvoirs magiques secrets, peut le sauver..."

This Way Madness Lies, tout droit sorti de l'esprit de Randall McMurphy (pour ceux qui n'ont pas la référence, tant pis...), est développé par les créateurs de Cosmic Star Heroine (qu'il faudrait que l'on analyse un de ces quatre) et Cthulhu Saves the World, privilégie le plaisir du joueur plutôt que des histoires désespérément complexes.

Il offre une sélection de niveaux de difficulté ajustables à tout moment, sans pénalité. Ainsi, les combats au tour par tour proposent une gestion astucieuse des ressources et des effets de statut, comprenant des affinités élémentaires. De plus, This Way Madness Lies s'inspire visuellement des scènes de combat de Shining Force tout en incluant un thème shakespearien moderne. Et c'est peu dire, car le jeu fait preuve d'une réelle appréciation des textes originaux, laissant le choix aux joueurs de les lire, ou d'opter pour l'adaptation satirique du développeur restant.

Pour finir, bien que le jeu partage des similitudes avec de nombreux JRPG old-school, il offre une option simple dans le menu qui vous permet d'enchaîner les combats successifs où que vous soyez dans le jeu.

Naturel - Le tour par tour par excellence !

Avant de commencer, je dois quand même vous parler de mon expérience FFXII qui continue tout doucement. Si je m'étais appelé Mylène, je crois que mon nom aurait été "farmer"... tellement je farme les coffres sur Final Fantasy XII afin de les dépouiller de leurs contenus parfois extrêmement intéressants, mais nécessitant énormément d'aller-retour ! Entre deux séances de farming, je jette mon dévolu sur un tout autre jeu.

Depuis quelques semaines, je me suis remis à Yakuza Like a Dragon. C'est une jeu extrêmement drôle et très bien pensé, faisant référence régulièrement à Dragon Quest. Vous incarnez Ichiban Kasuga, et vous rentrerez dans les coulisses des terribles familles yakuza. Mon analyse est que c'est un jeu très complet proposant de très nombreuses activités, parfois loufoques, mais toujours traditionnelles au Japon. Le ramassage de canettes est probablement le mini-jeu le plus plaisant et jouissif !

L'histoire est bien menée, et ce JRPG vous emmènera dans les quartiers délabrés d'un Japon en proie à la corruption. Sur votre chemin, vous rencontrerez des personnages vraiment attachants, avec qui vous vous lierez d'amitié au rythme de discussions agréables dans un bar dédié. L'héroïsme à l'état pur, l'entraide est la prochaine évolution de l'être humain !

Yakuza Like a Dragon est un de ces jeux auxquels nous devons jouer quand on est fan de JRPG. Références vidéoludiques, références culturelles, ambiance chaleureuse, confiance en soi, ce jeu peut vous apporter de nombreux éléments de bien-être. À faire absolument ! Et en attendant Like a Dragon: Infinite Wealth, pourquoi Ichiban se retrouve nu sur les plages d’Hawaï ?

Aussi, parmi les jeux auxquels j'ai joués, nous retrouvons le très bon, mais très technique Nobunaga's Ambition: Awakening. Et pour finir avec le tour par tour, j'ai mis mes grosses mains sur l'excellent Cassette Beasts, mais aussi le très amusant This Way Madness Lies. Ce sont deux petits jeux qu'il sera intéressant d'aborder un peu en profondeur bientôt !

Sadness - Dépoussiérons le meilleur

Sans entrer dans les détails, car je l'ai déjà évoqué dans la chronique du mois dernier, j'ai enfin terminé Final Fantasy XVI. Ce fut une bonne expérience, même si ce n'est pas la meilleure que j'ai vécue dans la série. Malgré tout, une petite larme est apparue à l'œil grâce à l'une des musiques de fin qui m'a procuré des frissons : Tsuki Wo Miteita. Au revoir, Clive...

Après cette parenthèse, j'ai souhaité retenter une autre expérience : Tales of Symphonia, malheureusement sur Switch. Je n'ai rien contre le jeu, qui est considéré comme l'un des meilleurs Tales of par de nombreux joueurs, mais je pense avoir mal choisi la plateforme. Même après la mise à jour de mai 2023, je ne comprends toujours pas comment on peut proposer aux joueurs une remastérisation en retirant déjà son volet suivant, Tales of Symphonia Dawn of the New World, qui était présent sur PlayStation 3, et en ajoutant des améliorations quasiment inutiles comme la coopération en local jusqu'à quatre joueurs... Le problème majeur de cette version sur Switch réside clairement dans les différents soucis persistants en jeu. Dès que Colette obtient ses ailes, elle devient inutilisable en combat, car le framerate descend à moins de 20 ips, rendant le jeu totalement injouable. Les temps de chargement sont abominables et certains donjons rament toujours autant. Je pourrais mentionner d'autres problèmes, mais je préfère éviter le sujet et j'espère que Bandai Namco les corrigera. Tout cela pour dire qu'une remastérisation est une bonne idée, mais si le jeu devient insupportable, autant ne rien faire, surtout à la vue du prix d'un jeu vidéo de nos jours. J'espère que Baten Kaitos I & II Remaster n'aura pas les mêmes soucis que ce Tales of.

De ce fait, j'ai arrêté Tales of Symphonia pour me pencher sur une série que j'affectionne et à laquelle j'avais jouée plus jeune : Xenosaga : Der Wille zur Macht. Grâce au pouvoir de l'émulation, des traducteurs, et à mon édition en boîte du jeu, je peux y jouer en français. Quel plaisir, surtout pour un titre possédant une histoire si dense, avec près de 8 heures de scènes cinématiques pour le premier épisode ! Le plus gros défaut de Xenosaga, et en même temps une qualité, est son histoire. Si vous vous souvenez de Xenogears avec ses dialogues interminables, vous ne serez pas dépaysés, mais bon sang, le travail effectué par Tetsuya Takahashi (scénariste/réalisateur) est colossal ! Chacun des personnages a une histoire touchante et intéressante, et la musique nous transporte. Le seul problème que l'on pourrait noter concernant Xenosaga : Der Wille zur Macht réside dans la relative lenteur des combats, bien qu'ils soient intéressants lorsque l'on essaie d'en comprendre le système. C'est à ce moment-là que l'on commence à apprécier pleinement le jeu et à se laisser transporter dans l'univers de cette série qui a ensuite donné naissance à Xenoblade. Bref, je pourrais peut-être évoquer plus en détail mon amour pour KOS-MOS et ses amis, mais il faut déjà que je termine les trois épisodes...

Conclusion

Vous savez désormais à quoi nous avons joué au mois de juillet 2023. C'est maintenant à vous de prendre la relève et de nous dire, dans l'espace commentaire vous appartenant, à quels jeux vous jouez ! Ce mois de juillet aura été relativement tranquille en termes de tests et de jeux, mais le mois d'août verra l'apanage de Sea of Stars de Sabotage Studios. En attendant, nous vous invitons très sérieusement à découvrir ce beau jeu qu'est This Way Madness Lies avec toutes ses références culturelles uniques. Car oui, les jrpgistes sont intelligents et dotés de références à la hauteur d'un tel jeu. Et si vous avez d'autres pépites à nous faire découvrir nous sommes preneurs !

Amis lecteurs et lectrices, nous vous souhaitons une belle fin de mois, et à très bientôt pour de nouvelles aventures !