La fin de l'hiver, la fin du froid ? La rédaction est aux abois !

Il est temps de vêtir d'autres tenues, c'est le moment de cueillir les quelques JRPG florissants auxquels ont joué la rédaction. Dans cet article saisonnier, nous livrons, nos péripéties, tout du long. Qu'il s'agisse de JRPG pur et dur ou d'expériences fortuites, nos rédacteurs, eux aussi, prennent le temps de jouer par plaisir. Voici ce qui a accompagné nos longues soirées sous le plaid, en espérant que nos expériences vous incitent à prendre le pli de la réaction (en commentaire ou sur nos réseaux sociaux).

Kuro - Les mitaines

Cet hiver fut long pour ma part, mais rempli d'expériences intéressantes. Tout d'abord, je voulais vous parler du nombre de mouchoirs gaspillés et de larmes essuyées lors de mes sessions de jeu sur Final Fantasy VII Rebirth. La licence ô combien légendaire de Square Enix a réussi à me faire comprendre qu'il suffit parfois d'un rien pour immerger le joueur. Le monde ouvert sobre, les mécaniques nombreuses et variées et les mini-jeux en abondance ont eu raison de mon ennui. De plus, l'histoire, telle qu'elle est contée, m'a retourné le cerveau, tellement elle est plus complète et plus profonde que la trame originale. Je retiendrai cette aventure à jamais tant elle a su faire jaillir en moi de bien belle émotions.

Dans un autre contexte, Rise of The Ronin, et son monde ouvert assez fou, a réussi à me faire perdre la notion du temps. À l'instar d'Assassin's Creed, j'ai parcouru moult contrées dans un Japon du 19e siècle en pleine ouverture de ses frontières. J'ai apprécié le système de combat complet et les libertés prises par la Team Ninja pour rendre le soft accessible à plus de monde. Nioh étant une plaie pour ma pathologie psychomotrice, avoir des options d'accessibilité est une aubaine. L'univers de Rise of The Ronin est succulent, la psychologie des personnages m'a convaincu et j'ai adoré faire leur connaissance. Une autre exclusivité PlayStation à rajouter dans votre bibliothèque, du moins pour ceux qui n'ont pas peur des quelques soucis techniques du jeu.

C'est tout pour moi ! Cette saison fut longue, j'aurais aussi pu vous parler de Granblue Fantasy: Relink, mais bizarrement, je n'en ai pas envie… On se retrouve à la fin du printemps !

Naturel - Le retour du grand froid

La fin d'année 2023 et le début d'année 2024 ont été délicats pour moi. Je me suis éloigné un peu de la rédaction pour mieux me retrouver parmi vous. Je reprends plaisir à écrire, comme je retrouve du contentement à jouer. Et depuis le mois de janvier, la grande question est de savoir à quoi j'ai joué ? Hé bien, je vais tout vous dire, et tant pis pour vous.

Le mois de janvier et février m'ont vu me lancer corps et âme dans une licence que j'adore : Rainbow. J'ai d'ailleurs testé le jeu dernièrement sur Nintendo Switch, mais je jouais à la version PlayStation. Des jeux partout, partout des jeux ! Il s'agit donc de Rainbow Moon, jeu horriblement chronophage, mais qui a su libérer certains démons. J'adore le côté tactique et les dialogues amusants, même s'il est en anglais. J'aime l'évolution très lente en termes de levelling et de Rainbow Pearls. J'apprécierais sincèrement un retour en remaster/remake de la licence tant elle peut exploiter bien plus ses mécaniques. C'est toujours une surprise de relancer le jeu, même si le grind excessif devient pénible et lassant au bout d'un moment.

Le deuxième jeu que je sélectionne possède des mécaniques RPG, mais n'est pas un JRPG. Développé plutôt du côté de la Pologne, The Thaumaturge est une magnifique entrée dans le genre du jeu de rôle. Aux mains d'un Viktor Szluski, thaumaturge de son état, vous chassez les démons chez les gens. Le jeu est noir, empreint d'une guerre imminente avec la Russie, mais nous plonge irrémédiablement dans une mythologie dont ignore beaucoup de choses : la mythologie serbe. Même si nous retrouvons d'autres créatures empruntées à divers folklores mondiaux. Le studio avait un message à faire passer, et si je ne le partage pas, The Thaumaturge demeure une magnifique narration !

Je vous dis donc à dans trois mois pour de nouvelles aventures, histoire de dépoussiérer ces vieux poncifs. Je suis bien revenu au sein de la rédaction afin d'y rester ancré !

Biobi - On reste au chaud sous la couette

Petit nouveau de la rédaction, me voici pour la première fois devant vous pour parler de mes découvertes vidéoludiques (qui n'en sont pas forcément) de cet hiver. Prêts à vous installer avec moi en sirotant un bon chocolat vous rappelant des souvenirs ? C'est parti.

Dans cette période où mettre son nez dehors équivaut à attraper un rhume, j'ai préféré rester bien au chaud sous un plaid afin de profiter de Jack Jeanne. Le roman visuel de chez Broccoli, avec comme concepteur le talentueux Sui Ishida, papa de Tokyo Ghoul. Ce jeu nous plonge dans la peau d'une jeune fille intégrant une école de théâtre réservée uniquement aux hommes, afin de réaliser son rêve de rejoindre la plus grande troupe de théâtre du pays. C'est un otome, entendez par là, une héroïne entourée d'hommes. Nous voilà donc dans cette école avec une compétition entre les différentes classes lors des spectacles afin de désigner les meilleures. Outre l'aspect roman, vous devrez effectuer des jeux de rythmes lors des chants et danses de votre classe. Le tout sera ponctué de choix et de cours afin de vous rapprocher des élèves de votre classe et plus si affinités.

Mon second jeu arrive début février, afin de me permettre de revivre une aventure qui m'avait marqué. Je parle de Persona 3 Reload. Je suis retourné au Lycée Gekkoukan afin de retrouver mes camarades que je n'avais plus revus depuis mon aventure sur PSP, il y a quelques années maintenant. Ça m'a fait un bien fou, comme revoir des amis avec qui on a plein de souvenirs et qu'on a pas revu depuis une éternité. Ce remaster est une bouffée de fraîcheur, tout est rendu plus agréable pour nous permettre de profiter encore plus de l'histoire et surtout...des musiques. Mon dieu, les musiques, je les écoute tous les jours depuis que j'ai lancé le jeu, ces réarrangements sont tellement plaisants à avoir dans les oreilles. Actuellement je ne l'ai pas encore terminé, je prends mon temps, je le savoure jusqu'à la dernière goutte en attendant l'épisode Aigis.

J'espère qu'au travers de ces paragraphes, vous aurez un peu cerné ma personnalité. Je vous dis à bientôt pour plus d'articles et de tests et nous nous reverrons pour un article similaire lorsque les fleurs tapisseront les plaines et que les feuilles seront revenus sur les arbres.

Sadness - Le paresseux

Il est toujours difficile de trouver ne serait-ce qu'un peu de temps pour s'adonner au plaisir de jouer à nos jeux préférés, notamment les JRPG, lorsque la vie nous accapare. Malgré tout, outre les quelques tests comme Persona 3 Reload ou Wo Long, j'ai enfin pu entamer le fameux Final Fantasy VII: Rebirth, en tant que fanboy inconditionnel du jeu. Pour anecdote, ce jeu fut mon tout premier RPG, aux côtés de Shining Force III, il y a de cela plus de 25 ans, et depuis, mon attachement pour ce genre de jeu n'a jamais faibli.

Au fil des années, j'ai eu l'occasion de découvrir de nombreux jeux, certains excellents, d'autres moins. Ainsi, j'attendais avec impatience le retour de Cloud dans cette reprise de la suite tant attendue, qui a vu le jour durant la pandémie de 2020.

Ce Final Fantasy VII : Rebirth oscille entre le chaud et le froid. D'un côté, nous sommes émerveillés de voir nos personnages préférés prendre vie sous nos yeux, plus beaux que jamais (merci la PlayStation 5). D'un autre côté, l'histoire, que nous connaissons tous, suscite de nouvelles interrogations grâce à quelques ajouts. Des thématiques autrefois laissées de côté ou vues différemment il y a deux décennies sont maintenant explorées avec plus de profondeur. L'ajout d'un monde ouvert est également une belle évolution, bien que par moments, on puisse ressentir un excès de contenu "Ubisoftien" pour éviter de retomber dans la linéarité du premier Remake. Cependant, je ne peux pas dire que ce dernier était mauvais, bien au contraire, j'ai beaucoup apprécié son scénario et ses scènes cinématiques dignes d'Hollywood.

Dans Rebirth, tout au long de l'aventure, nous ressentons enfin la tourmente vécue par Cloud. Qui est-il réellement ? Pourquoi cette obsession envers Sephiroth ? Pourquoi notre amie d'enfance affirme-t-elle, au début du jeu, que nous étions absents lors de la première folie de Sephiroth ? Autant de questions qui surgissent et qui, à mon sens, enrichissent l'expérience de jeu. Certes, certains pourraient critiquer certains ajouts, mais en y regardant de plus près, ce Final Fantasy doit être considéré non pas comme un simple remake fidèle à l'original, mais plutôt comme une réécriture visant à peut-être offrir une conclusion différente et plus satisfaisante à ce que nous avons vécu en 1997. Bref, vivement la fin du jeu et surtout vivement sa suite !

L'hiver a vécu de belle expérience à la rédaction, entre classiques remastérisés et nouvelles licences, cette saison nous a encore montré que le JRPG est très loin d'être mort. Et vous, quels sont les jeux qui vous ont fait perdre de précieuses heures de vie ? Vous pouvez réagir en commentaire ou sur nos  réseaux sociaux !